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Grands excès de vitesse : délit, amende plus chère... Les règles durcies pour lutter contre les chauffards

Les excès de plus de 50 km/h sont considérés comme des délits depuis le début de l'année. Cela implique une plus forte amende ainsi qu'une peine de prison. L'objectif de l'État est de venir à bout des comportements les plus dangereux sur les routes.

Un radar routier près de La Rochelle en juin 2019

Crédit : XAVIER LEOTY / AFP

SÉCURITÉ ROUTIÈRE - Yannick Alleno est l'invité de RTL Soir

00:05:34

Benoît Leroy

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Les chauffards traqués. Depuis le 1er janvier 2024, les très grands excès de vitesse sont davantage réprimés par les forces de l'ordre. Et ce, en raison d'un changement au niveau du Code de la route impulsé l'été dernier. En effet, les excès de vitesses de plus de 50 km/h sont désormais considérés - dès la première infraction - comme des délits

Cette réforme législative entraîne une augmentation de l'amende et ainsi que l'arrivée d'une peine de prison. Dorénavant, un excès de plus de 50 km/h au-dessus de la limitation de vitesse vous expose à deux mois d'emprisonnement, 3.750 euros d'amende ainsi qu'un retrait de six points sur votre permis de conduire. Jusqu'ici, ces sanctions n'intervenaient qu'en cas de récidive dans les trois ans. 

Selon les chiffres officiels de la Sécurité routière, près de 40.000 infractions ont été relevées en 2022, un chiffre en augmentation quasi constante depuis plusieurs années. Sur un an, ces infractions ont même bondi de 18,9% selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).

Comment ces excès seront-ils jugés ?

La volonté d'alourdir les sanctions pour les comportements les plus dangereux remonte à juillet dernier lors d'un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR). Réuni par la Première ministre de l'époque, Élisabeth Borne, celui-ci avait mis sur la table 38 mesures pour améliorer la sécurité routière. Lors de cette même réunion, le Comité avait plaidé pour une aggravation des sanctions en cas d'excès de vitesse sous l'influence de l'alcool ou de drogue.

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Pour l'heure, l'État ne s'est pas prononcé sur la procédure qui sera utilisée pour sanctionner ces grands excès de vitesse. Sur le même principe que la consommation de stupéfiants, ces excès pourraient faire l'objet d'une "amende forfaitaire délictuelle". Dans un tel cas, cela empêcherait qu'une peine de prison soit prononcée. Cette procédure vise à "permettre un traitement rapide et efficace des procédures les plus simples, et de rendre les sanctions pénales plus effectives", se défend le ministère de l'Intérieur. 

Pour rappel, toujours sur la question de la sécurité routière, les excès de vitesses de moins de 5 km/h n'entraînent plus la part d'un point depuis le 1er janvier. En revanche, ces excès restent sanctionnés d'une amende pouvant aller de 68 à 135 euros.

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