Alain Cocq "a besoin de sérénité pour partir en paix". Le Dijonais avait initialement décidé de se laisser mourir, passant les quatre derniers jours sans traitement ni alimentation après qu'Emmanuel Macron ait refusé sa demande de bénéficier d'une injection de barbituriques "à titre compassionnel" pour abréger ses souffrances.
Comme annoncé par RTL, Alain Cocq, qui souffre d'une maladie incurable, a été hospitalisé ce lundi 7 septembre au soir. Alors qu'il y était initialement opposé, il a finalement accepté de bénéficier de soins palliatifs.
Sophie Medjeberg, l'avocate désignée comme mandataire par le Dijonnais pour l'assister dans sa fin de vie, avait dans un premier temps confié craindre que le malade ait été transporté au CHU de Dijon et soigné contre sa volonté. L'homme de 57 ans lui a cependant indiqué au téléphone qu'il avait lui-même réclamé ces soins.
Trois jours après le début de sa démarche, Alain Cocq était décrit comme étant fortement déshydraté, et subissant des pertes momentanées de conscience. Il souhaitait au départ diffuser sa fin de vie sur Facebook, mais la diffusion avait été bloquée par le réseau social.
En France, la loi Claeys-Léonetti autorise un arrêt des traitements si le pronostic vital est engagé "à court terme", ainsi qu'une sédation profonde pour garantir le droit de "dormir avant de mourir pour ne pas souffrir". Mais Alain Cocq, qui souffre d'une rare maladie orpheline, n'était pas en mesure d'invoquer ce dispositif, ne pouvant pas prouver que sa mort était imminente.
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