Dans un rapport publié le ce 23 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) recommande d'espacer de six semaines l'injection de deux doses de vaccins, au lieu de trois à quatre semaines actuellement. Une option "raisonnable" pour protéger les personnes les plus vulnérables et faire face à "la flambée épidémique".
Jusqu'ici, le schéma de vaccination suivi est est l'administration de deux doses espacée d'au moins 21 jours pour le vaccin Pfizer-BioNTech et de 28 jours pour celui produit par Moderna. La nouvelle recommandation de la Haute autorité de la santé est de "Dans un contexte de limitation en nombre de doses de vaccin et afin de permettre une augmentation de la couverture vaccinale des personnes les plus vulnérables à court terme, l'allongement du délai entre deux doses vaccinales est une option à considérer", indique la Haute autorité de la santé.
Plus encore, l'allongement du délai d'injection des deux doses permettra d'"accélérer l'administration de la première dose aux personnes les plus vulnérables", soit, selon les projections de la HAS, au moins 700.000 personnes supplémentaires "qui seraient protégées par le vaccin" sur le premier mois d'application de cette mesure. À l'échelle individuelle, "le risque de perte d'efficacité" du vaccin entre deux doses "paraît limité", indique aussi la Haute autorité de la santé.
La Haute autorité de la santé précise que les résultats des essais cliniques de phase 3 pour les vaccins à ARN messager "montrent une efficacité du vaccin Comirnaty® de Pfizer BioNtech qui débute à partir du 12e jour après la première dose et celle du vaccin de Moderna à partir du 14e jour après la première dose". Les personnes plus âgées qui sont vaccinées, montrent par la suite "une réponse immunologique satisfaisante et une efficacité vaccinale similaire à celle retrouvée chez les personnes les plus jeunes".
Pour qu'une telle mesure d'espacement des doses de vaccins puisse accélérer la couverture vaccinale et freiner la circulation du virus, la Haute autorité estime qu'il faut respecter trois conditions préalables. En premier, il faut vacciner les personnes les plus à risques par ordre de priorité, à savoir celles âgées de 75 ans et plus, puis "celles de 65 ans à 74 ans en commençant par ceux qui présentent des comorbidités", et donc plus de risques. En deuxième condition, la mise en œuvre de cette modification du schéma vaccinal doit être "rapide". Et enfin, "la totalité des doses disponibles des deux vaccins" doivent être utilisées et "la capacité vaccinale y compris, pendant les potentielles périodes de confinement" doit être maintenue.
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