Michel Cymes explique comment remédier au blues du dimanche soir
Près d'un Français sur deux se sent triste le dimanche, à l'approche d'une nouvelle semaine. Michel Cymes explique comment remédier à ce phénomène appelé "le blues du dimanche soir".

La mélancolie, parfois, vous saisit à la veille de la semaine qui se profile. Il s'agit du "blues du dimanche soir". Si l’on en croit les enquêtes menées sur le sujet, il concerne tout de même une personne sur deux. De nombreuses raisons peuvent expliquer la perception négative qu'ont les Français du dimanche.
Il y a ceux qui gardent un mauvais souvenir des dimanches de leur enfance parce qu’ils se sont ennuyés. Il y a également ceux qui passent toute la journée à côté d’un conjoint avec lequel (ou laquelle) ça ne se passe pas si bien. D'autres encore ont l'impression qu’on leur impose un rythme et un emploi du temps, avec ses rituels familiaux. En résumé, chacun a une bonne raison d'avoir le blues.
Heureusement, il est possible d'agir à condition d'avoir d'abord bien identifié les raisons pour lesquelles on est sujet à ce blues du dimanche soir. Certains d’entre vous ont l’impression de vivre systématiquement des dimanches « pourris » parce qu’ils renvoient toutes les corvées de la semaine au dimanche.
Dans l'idéal, il faut éviter de concentrer tout ce qu’on n’a pas très envie de faire sur un seul jour. Il vaut mieux étaler les choses sur le reste de la semaine. La règle doit notamment s’appliquer au travail scolaire pour éviter qu’il soit fait en catastrophe le dimanche soir.
Il s’en trouve aussi peut-être, parmi vous, qui supportent mal le 7e jour de la semaine parce que leur rythme de vie est décalé. Vous vous levez à 11h, vous déjeunez à 15h et le soir, vous vous demandez ce que vous allez manger alors que c'est l'heure d'aller au lit. Essayez de ne pas avoir plus de 2 heures de décalage par rapport à vos horaires habituels.
Le "blues du dimanche soir" arrive également parce que vous savez que le jour suivant n'est que le premier d'une longue semaine de travail. Il n'y a pas grand-chose à faire contre cela, si ce n'est de se dire que c'est absurde. Convertissez-vous au Carpe Diem, profitez de l'instant.
Si vous ressassez tout ce qui vous déplait à la veille de la semaine qui vous attend, dites-vous que ça ne changera strictement rien aux événements. Vous aurez simplement gâché un temps que vous auriez pu mettre à profit pour vous faire plaisir. Il est également inutile d'être systématiquement actif, même si la pratique d'un minimum de sport ne fait jamais de mal.
Vous devez simplement avoir la conviction que ce que vous faites le dimanche (ou ne faites pas, si vous ne bougez pas une oreille) vous fait du bien et correspond à ce dont vous avez envie en ce jour particulier.
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