Vous savez d’où vient l’adjectif "psychique" ? Ça vient du grec et ça renvoie à l’âme, à la vie. Et ce souffle de vie, les jeunes en ont bien manqué cette dernière année. Les études et sondages se suivent et se ressemblent.
De confinement en couvre-feu, les enfants et jeunes adultes paient la note de l’école et des cours à la maison qui empêchent le lien social, du manque d’activité, de la difficulté à trouver un stage ou un petit boulot, des tensions à la maison, parfois aussi. Résultat : ça crée beaucoup de détresse psychologique.
Cette détresse, elle peut se traduire par du stress, un décrochage scolaire, des troubles alimentaires, une grande anxiété ou un sentiment d’isolement. Il n’y a qu’à voir l’explosion des appels auprès de l’association SOS : plus de la moitié avait moins de 45 ans et un tiers des moins de 25 ans évoquait des pensées suicidaires.
Un autre signe, qui a fait l’objet d’un article dans le Bristih Medical Journal, c’est l’apparition de tics, chez les enfants. Tout ça pour dire que, même si la situation sanitaire est meilleure que l’an passé, ça laisse des traces. Maintenant qu’on a dit ça, on va voir ce qu’on peut faire pour aider les jeunes à aller mieux.
On va les accompagner, les écouter, et les recaler, aussi, en leur offrant les nuits dont ils ont besoin. Parce que ça aide à réguler les émotions, un bon sommeil ! Entre 6 et 13 ans, c’est en moyenne 10h par nuit. 9h pour les ados et ensuite, 8 heures de sommeil, chez les adultes.
Et pour bien dormir, il faut éviter d’être trop stimulé avant le coucher. Pas d’écrans dans la chambre, un environnement sombre, avec éventuellement une petite veilleuse si l’enfant en ressent le besoin. Et le petit rituel du soir (l’histoire, la berceuse ou un échange sur les bons moments de la journée) : ça aide à s’apaiser et donc à bien s’endormir.
Outre les écrans, il est important d'accorder une attention particulière aux réseaux sociaux aussi. Une bonne solution pour se sentir mieux, c’est de décrocher. Un peu, au moins. Déjà, parce que la surinformation et les notifications peuvent être anxiogènes.
Et puis, il y a cette étude récente, au sujet d’Instagram, le réseau de partage de photos et vidéos. Son utilisation a tendance à aggraver les complexes d’apparence chez les jeunes filles. Et plus généralement, ça génère du stress, de l’anxiété, ou encore des pensées suicidaires. Donc on limite.
À la place, je vous proposerais bien une petite séance de sport, moi, mais évidemment, pas juste avant le coucher. Ça, c’est excellent pour le moral. L’ONU propose la pratique du yoga qui aide à gérer l’anxiété et le stress. Sans compter les avantages pour le corps, l’équilibre, la souplesse.
Et puis évidemment, si vous remarquez que votre enfant ou que votre ado ne va pas bien… Qu’il a changé de comportement, surtout, n’hésitez pas et emmenez-le chez le médecin.
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