La deuxième vague sévit brutalement en France. Le pays a dépassé un triste record ce lundi 26 octobre : 52.010 nouveaux cas positifs au coronavirus ont été enregistrés au cours de ces dernières 24 heures. Un chiffre déjà particulièrement élevé, qui pourrait pourtant être deux fois plus important selon le Pr. Delfraissy, invité sur RTL.
Cette augmentation fulgurante nous a d'ailleurs récemment fait dépasser la barre du million de cas en France. Les hôpitaux sont les premiers à subir cette dégradation de la situation sanitaire. Ils craignent une saturation des lits de réanimation.
Au 25 octobre, 16.477 patients Covid sont hospitalisés dont 2.584 se trouvent en réanimation à l'échelle nationale, selon les données du gouvernement. Ces derniers remplissent 50,9% des lits en réanimation. En comparaison, au lendemain du confinement, le 18 mars dernier, on dénombrait 3.626 malades à l'hôpital dont 931 en réanimation, soit 15,2% des places disponibles.
Les données actuelles restent tout de même à nuancer. Au pic de l'épidémie, le 7 avril, les patients Covid occupaient 139% des places en lit de réanimation. Des hôpitaux militaires étaient alors nécessaires. Pas moins de 7.131 malades se trouvaient alors en réanimation. Enfin, au jour du déconfinement le 11 mai, les indicateurs de l'épidémie étaient similaires à ceux d'aujourd'hui. Les 2.712 patients en réanimation occupaient 52,7% des places disponibles.
L'Île-de-France suit globalement la même tendance que la France, elle est touchée par les deux vagues. Aujourd'hui, 751 patients infectés par la Covid-19 occupent 65,5% des lits de réanimation de la région. Comme à l'échelle nationale, ces données demeurent bien supérieures à celles du 18 mars. On dénombrait alors 294 patients en réanimation, soit 25,6% des places disponibles.
Ces chiffres étaient bien plus inquiétants à la sortie du confinement, où 99,2% des places de réanimation était occupées par 1.138 malades. Pire encore, au pic de l'épidémie les hôpitaux étaient totalement saturés en Île-de-France. Les quelque 2.601 infectés occupaient 226,8% des lits de réanimation. C'est-à-dire qu'il y avait plus de deux fois plus de patients en état grave que de lits de réanimation.
Si le Grand-Est est aujourd'hui légèrement épargné par la seconde vague, 101 patients en réanimation (21,7%), il s'agissait de la région la plus durement touchée au début de l'épidémie.
Au 18 mars, 43,9% des ses lits de réanimation étaient occupés par 204 malades. Le 7 avril, ils étaient 950 en réanimation et occupaient l'équivalent de 204,3% des places disponibles. Après quoi les chiffres ont progressivement baissé. Le jour du déconfinement, 342 personnes se trouvaient en réanimation, occupant 73,5% des places disponibles.
Contrairement au Grand-Est, cité ci-dessus, les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte-d'Azur ont, dans un premier temps, peu senti la première vague de l'épidémie. Au lendemain du confinement, on n'y dénombre que 20 patients en réanimation (5,2%).
Le nombre de malades graves augmente rapidement, il atteint 94,3% de part des lits de réanimation de la région le 7 mars, avec 434 patients. Au déconfinement, ils sont 169 et occupent toujours 36,7% des lits de réanimation.
Classée en zone d'alerte maximale, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur compte au 25 octobre 1.833 patients hospitalisés pour Covid, parmi lesquels 282 ont été placés en réanimation, remplissant 61,3% des lits en réanimation.
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