L’avantage d’avoir déjà connu un confinement, c'est que l'on sait où l’on va : une enquête de l’IFOP avait montré que, après l’épisode de mars/avril, une majorité de Français avaient pris du poids : 2 kilos et demi, en moyenne. Et encore plus les hommes que les femmes.
Il faut dire que quand on reste à la maison, on connaît le chemin du placard à épicerie… Mais ça n’est pas la seule explication. Mais au boulot, on sait aussi où trouver la machine à sucreries ! La principale raison, invoquée par la nutritionniste Corinne Chicheportiche, c’est que nos journées sont totalement destructurées par le confinement. Là où tout était réglé comme sur du papier à musique jusqu’ici (réveil, métro, boulot, retour, sortie d’école, dîner, dodo) le confinement casse le rythme : on va se lever plus tard, parce qu’on n’a pas de transport à prendre et puis on va commencer à travailler directement en repoussant le petit déjeuner. Finalement, tout se décale et ça peut devenir anarchique. C’est là que le fameux placard à épicerie devient un recours facile.
Et puis à la maison, on ne va pas forcément passer une demi-heure à cuisiner. Donc on fait quoi ? On sort un plat préparé ou on fait bouillir de l’eau pour manger des pâtes. Et ça, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer que, répété chaque jour et ajouté aux grignotages, ça se paye sur la balance. En même temps, on a aussi plus cuisiné lors du premier confinement, donc a priori, on a mangé plus sainement.
Et ça c’est intéressant parce que ça rebat un peu l’idée qu’il suffirait de manger sainement pour ne pas grossir. En fait, c’est sans compter nos émotions : pendant le premier confinement, on a quitté le stress du quotidien. Or le stress, il est aussi dépensier en énergie. Et puis c’est aussi une affaire d’activité physique. Il y a d’autres chiffres éclairants sur ce sujet, dans l’enquête IFOP post premier confinement qu’on évoquait. En parallèle de ceux qui ont grossi, 29% des Français interrogés ont perdu du poids. Et il semble que c’était surtout des profils vivants seuls et ayant fait du sport tous les jours.
C’est vrai qu’on a plus envie de cuisiner quand on va ensuite partager le repas avec d’autres convives…Je ne vais pas vous proposer des menus types : vous savez qu’il faut intégrer des fruits et des légumes, limiter les produits gras, sucrés, salés et transformés.
Ce que l’on peut suggérer, c’est de se redonner un rythme, avec des repas bien identifier pour limiter les grignotages, d’adapter la quantité de féculents à l’activité physique, aussi. Donc si on bouge peu, on limite les apports. Et puis, dernier conseil : prendre le temps de manger. À la fois en y consacrant un moment dédié, et aussi en savourant : en prenant conscience de ce que l’on mange, le goût, la texture, le plaisir que cela procure en bouche… De la méditation des papilles, en quelque sorte !
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