Coronavirus : le couvre-feu nuit-il à notre santé mentale ?
ÉCLAIRAGE - Pour la psychanalyste Sophie Péters, cette période de pandémie, de confinement et désormais de couvre-feu "nous atteint tous au moral".

Nous y sommes, le couvre-feu est mis en place depuis 21h, samedi 17 octobre. Ce "confinement nocturne" a-t-il des conséquences psychologiques sur notre santé ? Pour Sophie Péters, psychanalyste et invitée de Ça va Beaucoup Mieux, l'hebdo ce dimanche, c'est indéniable. Cette période de pandémie, de confinement et désormais de couvre-feu, "nous atteint tous au moral".
"Ce couvre-feu, qui est mis en place dans les villes, ce lieu où l'on vit la nuit, (...) pour des gens anxieux, c'est très angoissant de voir cette ville qui ne vit plus, de ne plus entendre de bruit, et de se sentir isolé", estime-t-elle. À travers ces mesures sanitaires, "jamais il est question (...) de la santé psychique des individus", or c'est indissociable. "Quand notre esprit va mal, il peut rendre notre corps malade et vice et versa".
Par ailleurs, "la période ouvre une crise existentielle pour beaucoup d'entre nous". Nombre d'entre nous se voient questionner sur le "sens de leur existence" à travers cette période. Pendant le confinement, "on s'est retrouvé un peu tous face à nous mêmes dans nos vies et nos choix de vie".
- Coronavirus : d’où vient l’expression "couvre-feu" ?
- Couvre-feu : les attestations de déplacement sont disponibles, voici comment les télécharger
- Les 11 séries qui vous feront (re)voir la vie du bon côté pendant le couvre-feu
- Couvre-feu : "Les forces de l'ordre feront preuve de discernement", assure Djebbari
- Couvre-feu : "Des clubs ne s'en remettront pas", affirme Denis Masseglia