Sous pression du gouvernement, la Ligue italienne de football de Serie A a décidé ce samedi de limiter la capacité des stades à 5.000 spectateurs à partir du 15 janvier pour les 22e et 23 journées.
Cette décision a été adoptée lors d'une assemblée générale de la ligue convoquée en urgence au lendemain d'un appel du Premier ministre Mario Draghi à son président Gabriele Gravina pour que l'organisation prenne des mesures dans la lutte contre le regain des contaminations au coronavirus dans la péninsule, dû au variant Omicron.
En attendant, les matches programmés dimanche 9 janvier entre la Roma et la Juventus et l'Inter et la Lazio, se joueront à capacité réduite de seulement 50%, tout comme le match de Supercoupe Inter-Juventus prévu mercredi 12 janvier à Milan.
Pour rappel, l'Italie a enregistré ces derniers jours des nombres élevés de nouveaux cas positifs : plus de 197.000 samedi, plus de 108.000 vendredi et plus de 219.000 jeudi. Au total, plus de 1,8 million de personnes sont actuellement positives en Italie. Premier pays européen durement touché par la pandémie, l'Italie a enregistré plus de 138.000 morts depuis début 2020.
Contrairement àl'Allemagne ou aux Pays-Bas, où le huis clos a prévalu, la Serie A a donc préféré opter pour le compromis français. Avec cette mesure, la ligue évite ainsi le risque d'une intervention directe du gouvernement, qui aurait pu décider que les matches se jouent sans spectateur.
Malgré tout, cette jauge de 5.000 spectateurs, imposée dans l'hexagone depuis le début de l'année par le gouvernement, suscite les débats et interrogations des observateurs. En effet, lors de récentes rencontres, on a pu observer que, malgré la jauge respectée, les spectateurs étaient tous côte à côte dans les tribunes. Ce fut le cas notamment pour la rencontre opposant Lens à Lille en coupe de France mardi 4 janvier dernier.
Un amendement avait pourtant été proposé afin de calculer la jauge des stades au prorata de la capacité à accueillir. Ainsi, un stade de 50.000 places auraient pu accueillir 25.000 personnes, par exemple. Mais le ministre de la santé Olivier Véran n'avait pas souhaité aller dans ce sens :"Nous avons fait le choix de la simplicité. Dès que les conditions sanitaires s’y prêteront, nous pourrons cependant revenir à des jauges proportionnelles, comme nous l’avions déjà fait au printemps, en sortie de la troisième vague", a-t-il expliqué.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.