Il l'a fait ! Après plus de 80 jours en mer, Yannick Bestaven a franchi la ligne d'arrivée du Vendée Globe ce jeudi 28 janvier au petit matin. Et grâce aux bonifications, il remporte l'édition de la mythique course autour du monde. À peine arrivé, le skipper a confié son immense joie. "J’ai l’impression de vivre un rêve, d'halluciner", a-t-il lâché.
"On passe de la solitude totale à ça, à cette fête, à ces lumières, ces gens qui sont là malgré le contexte compliqué, je ne réalise pas ce qu'il se passe. Je suis encore dans ma course", a déclaré Yannick Bestaven. En plus de quelques bateaux présents à son entrée au port, quelques bénévoles ont également accueilli le héro, ainsi qu'un feu d'artifices. "C'est un rêve d'enfant", a assuré le navigateur, fatigué mais les yeux brillants.
Bien que les bonifications aient joué dans sa victoire finale, la stratégie de course de Yannick Bestaven a été un facteur déterminant. "Le nord du golfe de Gascogne, c’était l’option qui convenait le mieux à mon bateau et aux voiles qu’il me restait. Il fallait que j’aille chercher les deux fronts dépressionnaires", a-t-il détaillé.
"Ce n’était pas bon d’être le premier dans ce Vendée Globe. Je me suis fait reprendre, j’ai repris aussi à Charlie (Dalin) les heures suffisantes, avec le temps de compensation, ça a été une régate à l’échelle planétaire", raconte le vainqueur. En effet, Charlie Dalin a été le premier a franchir la ligne, mais Bestaven, lui, a livré une course contre-la-montre afin de rafler le trophée par le jeu des bonifications accordées à la suite de l'aide apportée à Kevin Escoffier.
"J’y ai toujours cru, mais à quelle place ? J’ai cru gagner au Cap Horn, puis j’ai cru que si je terminais 25e, ce serait déjà bien. On a beaucoup préparé ce Vendée Globe, je savais que j’avais un bateau fiable et j’ai pu tirer dessus", détaille le skipper. "Les conditions météo ont fait que ce n’est jamais parti par devant, ça s’est toujours regroupé, ça a souvent été serré. C’est historique", explique Yannick Bestaven.
Le vainqueur est aussi revenu sur les conditions de course dans ce qu'il convient d'appeler des Formule 1 des mers. "On doit aller chercher des ressources bien profondes au fond de soi. Ces bateaux sont stressants, bruyants, la vie à bord est difficile. Il y a la solitude aussi, parfois", confesse-t-il. "Ce résultat est au-delà de mes attentes. J’imaginais vivre plein de choses, j’en ai vécu plein d’autres. Après avoir galéré comme on a galéré, apporter une victoire à Maître CoQ, c’est un rêve !", livre-t-il.
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