"Une centaine de malades à gérer complètement seul" : pourquoi la situation au CHU de Caen va empirer après la perte de ses internes
Publié le 03/11/2025 à 08:23
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Cancer du sein : quand les complications ne viennent pas de la tumeur
REDIFF - Jean-Baptiste Méric est cancérologue au Centre hospitalier de Bligny (Essonne). Il reçoit un jour en consultation une patiente opérée avec succès d'un cancer du sein. Sa convalescence devrait bien se passer et pourtant, dès qu'il l'aperçoit dans la salle d'attente de l'hôpital, il comprend tout de suite "que ça ne va pas." Elle est vêtue d'un jogging informe et garde ses lunettes de soleil. Elle semble très abattue, marche très lentement. "Elle n'y croit pas", se dit alors le cancérologue.
Diffusée à quelques jours de la journée mondiale de lutte contre le cancer, l'histoire de cette patiente illustre bien les défis de l'oncologie aujourd'hui. 20 à 25% des femmes atteintes d'un cancer du sein interrompent aujourd'hui leur traitement par hormonothérapie, au risque de récidiver.
