Hitler : quels furent ses derniers mots peu avant son suicide dans le Führerbunker ?

En 1945, le régime nazi s'écroule et la Russie lance son Armée rouge à l'offensive dans Berlin. Face à cette fin annoncée et ayant perdu le contrôle de la guerre, Adolf Hitler s’enferme définitivement dans son bunker le 16 mai. Cette structure, le Führerbunker, était un complexe de salles souterraines construit au centre de Berlin pendant le Troisième Reich. C'était aussi le lieu de résidence du dictateur depuis le 16 janvier. En effet, après avoir été blessé dans un attentat raté, le Führer a sombré dans une paranoïa totale.

Sous terre, Hitler s'est retranché avec des proches et de hautes figures du régime nazi, comme Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et son épouse et Magda, Martin Bormann, conseiller d'Hitler, Heinrich Himmler, le maître de la SS, ainsi que la compagne du leadeur du troisième Reich, Eva Braun. Ce sera à ses côtés qu'il va décider de se suicider le 30 avril 1945.

Dans les dernières heures de sa vie, Adolf Hitler a dicté ce que l'on considère comme ses dernières paroles connues, sous la forme d'un testament politique. Le 29 avril 1945, vers 4 heures du matin, Hitler a déclaré : "Moi-même et ma femme, pour échapper au déshonneur de la déposition ou de la capitulation, nous choisissons la mort". 

L'archiviste américain, Greg Bradsher, raconte notamment dans un travail de recherche publié en 2015 dans Prologue, le magazine officiel des Archives nationales des États-Unis, comment ces mots ont été transcrits par la secrétaire personnelle de Hitler, Traudl Junge. 

Ils ont par la suite été signés par le dictateur peu avant l'organisation d'une cérémonie de mariage, l'unissant avec Eva Braun. Ultérieurement, les conjoints ont avalé des capsules de cyanure, le Führer s'est tiré en plus une balle dans la tête par précaution.

Pourquoi Hitler voulait que son cadavre soit brulé ?

Dans son testament, Hitler a tenté de justifier ses actes, de rendre les juifs responsables de la guerre et de nommer de nouveaux dirigeants nazis, dont l'amiral Karl Dönitz à la présidence du Reich. 

Il a insisté également pour que son corps soit brûlé, souhaitant que celui-ci ne subisse pas les mêmes mutilations post mortem que son ancien associé à la tête de l'Italie, Benito Mussolini.

"Notre désir (à Hitler et Eva Braun) est d'être brûlés immédiatement sur les lieux où j'ai fourni la plus grande partie de mon travail quotidien pendant les douze années passées au service de mon peuple", peut-on lire sur ses derniers écrits.

Son désir a été respecté par plusieurs de ses fidèles et ses restes ont été incendiés dans le jardin de la chancellerie de Berlin aux côtés de ceux d'Eva Braun.

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