Shoah : le jour où Heinrich Himmler a envisagé l'horreur

En août 1941, au cœur de la Biélorussie, un événement marquant se déroule, scellant le destin tragique de millions de personnes. Heinrich Himmler, l'un des architectes du régime nazi, a assisté à une scène d'exécution de masse orchestrée par les "Einsatzgruppen", ces unités mobiles de tuerie. 

Tandis que les balles fusent, abattant sans pitié des prisonniers soviétiques, Himmler, d'ordinaire impassible, vacille. Un morceau de cervelle humaine est venu souiller son pardessus, provoquant chez lui un malaise inattendu. 

Ce moment de faiblesse physique et psychologique marque un tournant dans l'esprit du Reichsführer SS. 

La fin de la "Shoah par balles"

Jusqu'alors, les exécutions par balles, bien que terrifiantes, étaient la méthode privilégiée pour éliminer les "ennemis" du Reich. Les historiens font référence à cette période comme étant la "Shoah par balles". 

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Mais ce jour-là, face à la brutalité et à l'inefficacité relative de ces massacres, le "fidèle Heinrich", comme Adolf Hitler le surnommait, commence à envisager une alternative plus "efficace". Il lui faut une méthode qui soit à la fois rapide et moins éprouvante pour ses hommes.

Quelques mois plus tard, en janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee à Berlin, la solution finale est formellement décidée. L'assassinat au gaz, une méthode industrielle de mise à mort, devient la sinistre réponse à la question juive. Himmler, au cœur de ce processus de décision, joue un rôle central dans la mise en œuvre de cette politique d'extermination systématique.

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