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2 min de lecture
Un concert test à Braga, au Portugal, fin avril 2021
Crédit : AFP
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Datakalab continue d’avancer ses pions dans l’économie de la distanciation sociale. Après avoir été choisie par la RATP et la ville de Cannes pour contrôler le bon respect du port du masque, la startup française spécialisée dans l’analyse d’images par ordinateur a signé un partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP) pour mettre ses systèmes de vision par ordinateur à contribution lors du concert-test d’Indochine qui rassemblera 5.000 personnes à l’AccorHotel Arena de Bercy le 29 mai à Paris.
Comme à Cannes et dans le métro parisien, l’entreprise fondée par Xavier Fischer et l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Franck Tapiro sera une nouvelle fois chargée de quantifier le respect du port du masque dans le public et d’évaluer dans quelle mesure il l’est correctement. Elle utilisera pour cela des caméras disposées de part et d'autres de la salle de concert du sud de la capitale, toutes équipées d’un logiciel d’analyse automatique des images.
"Ce dispositif permettra d'obtenir des statistiques anonymes précises, objectives et actualisées sur le taux de personnes portant correctement leur masque (pas de masque, mal porté, bien porté) pendant toute la durée de l'événement", indique le communiqué de l’APHP.
Le logiciel développé par Datakalab permet de compter les personnes portant un masque en temps réel sans les identifier individuellement. L’entreprise oppose à ses détracteurs qu'elle ne fait pas de reconnaissance faciale mais que le flux vidéo des caméras est traité automatiquement, en local et en temps réel par des algorithmes qui transforment instantanément les images en données anonymes. Les images ne sont pas stockées ni transmises à des serveurs distants. Seules les statistiques générées sont partagées.
Le logiciel de Datakalab permet d'obtenir des statistiques sur le taux de personnes portant correctement un masque
Crédit : Datakalab
Le dispositif repose sur la même technologique que le système choisi par la RATP pour contrôler le respect des gestes barrières dans le métro parisien début mars dans le cadre d’un décret publié par le gouvernement. Quelques mois plus tôt, la Cnil avait retoqué une expérimentation similaire estimant que les usagers des transports en commun ne pouvaient pas s’opposer au traitement de leur image par les caméras. Le texte publié mi-mars ne prévoit pas de droit d’opposition et ne s’applique pas au concert-test du 29 mai.
Les statistiques établies à l’issue de l’événement ont vocation à venir alimenter un essai clinique randomisé dont l’objectif est de comparer le risque de contamination entre deux groupes de personnes réparties de façon aléatoire : les 5.000 participants au concert et un groupe "contrôle" de 2.500 personnes n’y assistant pas.
Tous les participants à l’étude seront testés dans les trois jours suivant le concert afin de contrôler le risque de transmission et la génération de cluster lors de l’événement. Les résultats de l’étude permettront d’alimenter les protocoles sanitaires appliqués aux configurations debout lors des prochaines manifestations culturelles.
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