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Vous toussez depuis des semaines ? Et si c'était la bronchite du fumeur...

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), souvent appelée bronchite du fumeur, est une maladie respiratoire insidieuse qui touche des millions de personnes en France. Souvent sous-diagnostiquée, elle peut avoir des conséquences graves sur la qualité de vie des patients.

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L'INTÉGRALE - Bronchite du fumeur, tarama... Le programme du samedi 20 décembre 2025

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Chloé Lacrampe & Jimmy Mohamed

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La BPCO, ou bronchite du fumeur, est une pathologie qui se développe lentement et peut passer inaperçue pendant des années. "C'est une pathologie silencieuse au début qui peut profondément limiter la capacité à respirer", explique le professeur Jésus Gonzales, pneumologue au CHU Sorbonne, invité de l'émission "Ça va beaucoup mieux, l'hebdo" sur RTL.

Cette maladie est principalement causée par le tabagisme, bien que d'autres facteurs environnementaux puissent également jouer un rôle. "Il y a les chiffres : environ 3 à 5 millions de patients" en France, précise le professeur Gonzales, soulignant l'ampleur du problème. La BPCO se caractérise par une inflammation chronique des bronches, qui entraîne une obstruction progressive des voies respiratoires.

Les symptômes de la BPCO incluent une toux persistante, des expectorations et un essoufflement croissant. "Un patient qui fume ne devrait pas tousser non plus tous les jours", avertit le professeur Gonzales, rappelant que la toux chronique est un signe d'alerte à ne pas ignorer.

Le diagnostic de la BPCO repose sur un examen qui permet de mesurer l'obstruction des voies respiratoires. "Ça ne se diagnostique qu'avec un examen du souffle", explique le professeur Gonzales. Cet examen peut être réalisé en cabinet de médecine générale, bien que sa mise en œuvre reste un défi logistique.

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La prévention et la gestion de la BPCO passent par l'arrêt du tabac, une étape cruciale pour stabiliser la maladie. Une fois le diagnostic posé, la première solution peut sembler simple : "Arrêter de fumer immédiatement", comme le recommande le professeur Gonzales, tout en reconnaissant la difficulté de cette démarche pour de nombreux patients.

En conclusion, la BPCO est une maladie grave mais évitable. Une meilleure sensibilisation et un dépistage précoce sont essentiels pour réduire son impact. Comme le souligne le professeur Gonzales, "il n'est jamais trop tard pour s'arrêter de fumer", un message d'espoir pour toutes les personnes qui luttent contre cette maladie.

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