C'est une hausse inquiétante. Selon la dernière étude de l'Insee parue hier, un enfant sur 250 meurt avant l'âge d'un an, notamment entre un et 27 jours de vie. Cette légère hausse, enregistrée entre 2011 et 2024, place le taux de mortalité, en France, au-dessus de la moyenne européenne. Il faut dire que l'âge moyen pour une première naissance ne fait que reculer : il était de 31 ans, en 2023. Et ces grossesses, dites gériatriques, sont plus dangereuses, le risque de complications étant plus grand.
Autre facteur : la pauvreté. La mortalité infantile est deux fois plus élevée en Outre-mer et touche particulièrement la Guyane, département avec un faible niveau de vie. Un taux également plus important chez les enfants d'ouvrières que ceux des cadres. D'après l'Insee, les mères ouvrières inactives ou employées sont en moyenne en moins bonne santé, ce qui se répercute sur leur progéniture.
Enfin, le sexe du bébé est aussi à prendre en compte. Chez les garçons, l'Insee observe une surmortalité de 21% par rapport aux filles. Ils ont un risque plus élevé de complications à la naissance, leur système immunitaire est moins robuste et les maladies génétiques les touchent davantage. Les jumeaux risquent cinq fois plus de mourir avant leur premier anniversaire. Tout comme les triplés, quadruplés... Eux naissent prématurément dans 51% des cas, contre 5% chez les autres bébés. Et les prématurés, on le sait, sont plus fragiles.
À noter que le nombre d'enfants mort-nés est lui en baisse depuis 2012 et ce grâce au progrès de la médecine.
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