Dans cet épisode OrgasmiQ, Charline Gayault, sage-femme et experte en santé sexuelle, nous invite à aborder la fréquence des rapports sexuels chez les femmes, en se basant sur des statistiques de l'IFOP. Est-ce normal de faire de moins en moins l'amour au fil de la relation ? Est-ce que le couple va mal si il y a moins de rapports sexuels ?
C.Gayault nous rappelle que les individus, en particulier les femmes, subissent une pression fréquente : l'idée que les couples doivent avoir des rapports sexuels réguliers, souvent fixée à un seuil arbitraire comme deux fois par semaine. Pour mieux comprendre ces problématiques autour de la fréquence des rapports sexuels, notre experte, aborde avec bienveillance et légèreté, les chiffres, les attentes sociales et la réalité des désirs individuels.
Charline Gayault, sage-femme er experte en santé sexuelle, a souligné que de nombreuses femmes parmi ses patientes, se réfèrent aux statistiques pour évaluer leur vie sexuelle. Selon une étude de l'IFOP, 19 % des femmes ont un à deux rapports sexuels par semaine, 18 % en ont deux ou plus, et 6 % en ont trois ou plus. Cependant, 22 % des femmes en ont une fois par semaine ou moins.
Charline observe que ses patientes comparent souvent leur vie sexuelle en fonction de ces statistiques, ce qui peut les amener à se sentir "anormales" si elles ont moins de relations sexuelles que la moyenne perçue. Selon elle, il est fréquent de confondre le désir et l'amour, en particulier en raison des représentations médiatiques qui associent une sexualité active à la santé du couple. Or, il n'existe pas de lien direct entre la fréquence des rapports sexuels et l'amour au sein du couple, insiste C.Gayault.
Selon Charline, la masturbation est une solution viable pour les couples où il existe un décalage de libido. Elle fait une distinction entre deux formes de sexualité : celle que l'on partage avec un partenaire et celle que l'on vit seul. La masturbation ne se limite pas aux célibataires ou aux adolescents ; elle fait partie intégrante de la vie sexuelle de toutes les personnes, y compris celles qui sont en couple.
Avoir recours à la masturbation permet d'équilibrer les désirs, et de ne pas mettre une pression sur l'autre membre du couple. Cela écarte l'idée que l'un des partenaires doit toujours être disponible pour répondre aux besoins sexuels de l'autre, ce qui est crucial pour préserver sa santé et son équilibre relationnel.
La communication joue un rôle crucial dans la gestion des différences de libido et des attentes sexuelles. Quand les conjoints se sentent en désaccord, échanger ouvertement sur leurs besoins et leurs désirs peut contribuer à trouver un terrain d'entente et à préserver l'harmonie dans la relation.
Charline Gayault, nous encourage à se poser la question de ce que chacun recherche dans la sexualité commune : est-ce le plaisir, l'orgasme, ou simplement le sentiment de lien et d'intimité ? Quoi qu'il en soit, la sexualité, qu'elle soit solo ou partagée, doit avant tout être une source de plaisir et de satisfaction, et non une obligation.
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