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Permis suspendu, amende, véhicule saisi : les excès de vitesse de plus de 50km/h amèneront "une réponse judiciaire plus ferme"

À partir du 29 décembre 2025, les excès de vitesse de plus de 50 km/h au-delà de la vitesse maximale autorisée deviennent un délit et non plus une contravention.

Les grands excès de vitesse ont augmenté de 69% par rapport à 2017. (Illustration)

Crédit : AFP/DOMINIQUE FAGET

AFP - édité par Jérémy Descours

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La chasse aux très grands excès de vitesse est lancée. D'après un décret publié, ce mercredi 24 décembre, au Journal officiel les excès de vitesse de plus de 50 km/h au-delà de la vitesse maximale autorisée deviennent, à partir du 29 décembre, un délit et non plus une contravention. "Une réponse judiciaire plus ferme", a salué, mercredi, la Sécurité routière.

Dorénavant, ces très grands excès de vitesse pourront être punis d'une peine de trois mois d'emprisonnement et jusqu'à 3.750 euros d'amende, "avec inscription au casier judiciaire en application de la loi du 9 juillet 2025 portant création de l'homicide routier et visant à lutter contre la violence routière", a précisé la délégation interministérielle à la sécurité routière dans un communiqué.

Ils étaient auparavant punis d'une contravention de 5e classe, la plus élevée, sauf en cas de récidive, une sanction qui "n'est plus adaptée à la gravité des faits et à leur recrudescence".

Une hausse des excès de vitesse supérieurs ou égal à 50 km/h

Rouler bien au-delà de la vitesse maximale autorisée "constitue un comportement particulièrement dangereux, susceptible de causer de lourds dommages en cas d'accident", indique la Sécurité routière. "La vitesse excessive réduit le temps de réaction, allonge la distance de freinage, diminue le contrôle du véhicule et augmente les forces d'impact lors d'une collision", ajoute le communiqué.

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En 2024, la Sécurité routière a relevé 63.217 excès de vitesse "supérieurs ou égal à 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée", soit une hausse de 69% par rapport à 2017. "En classant désormais ce très grand excès de vitesse comme un délit, avec une réponse judiciaire plus ferme, nous envoyons un message clair : la violence routière n'est plus tolérée", a souligné Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, citée dans le communiqué.

Les automobilistes roulant trop vite verront aussi leur véhicule confisqué et leur permis suspendu pendant trois ans. Ils auront interdiction "de conduire certains véhicules terrestres à moteur" pendant cinq ans ou plus et devront suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

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