Dans le dernier épisode d'OrgasmiQ, l'exploration des fantasmes érotiques est au cœur des témoignages des invités. Ces scénarios, qu'il s'agisse de s'imaginer avec une célébrité comme Adam Driver, de jouer des rôles en costumes, ou de vivre des expériences sexuelles à plusieurs, hantent notre imagination et stimulent notre libido.
Avec ses expertes en santé sexuelle, Charline Gayault et Charline Vermont, Rosa aborde les conséquences et les limites de ces désirs inavoués. Faut-il toujours chercher à les réaliser ? Les statistiques montrent que 47% des Français préfèrent garder leurs fantasmes dans l'imaginaire. Que ce soit pour renforcer l'intimité ou échapper à la routine, les fantasmes n'ont ni genre ni limite. Alors, avez-vous déjà rêvé de faire l'amour avec une personne du même genre que vous ? Ou même avec plusieurs personnes à la fois ? On revient sur 4 idées reçues concernant les fantasmes sexuels.
Faux. Parmi les idées reçues les plus courantes est que les hommes ont plus de fantasmes que les femmes. Toutefois, cette idée est fausse. Les fantasmes n'ont pas de sexe et les femmes, comme les hommes, peuvent avoir des imaginations érotiques intenses et variées. La verbalisation et la communication de cette réalité est essentielle afin de déconstruire les stéréotypes de genre associés à la sexualité.
Cette idée est vraie. On sait aussi que les fantasmes ont la capacité d'accroître la libido. L'imagination est stimulée par la représentation de scénarios érotiques, ce qui peut même augmenter l'excitation sexuelle sans avoir besoin de mettre en œuvre les fantasmes. On peut également renforcer l'intimité et la complicité dans le couple simplement en discutant de ces fantasmes avec son partenaire.
Vrai. L'uniforme est souvent considéré comme un déclencheur de fantasmes puissant. Cette idée est valable pour de nombreuses personnes, même si les réactions sont différentes. Si l'uniforme est perçu par certains comme un symbole de pouvoir et de sécurité, d'autres peuvent y être moins sensibles. Ce fantasme est renforcé par la sexualisation des uniformes dans les médias et la culture populaire, même si les représentations diffèrent selon les sexes, cela a un impact sur la perception et l'acceptation de ce désir.
L'idée selon laquelle les fantasmes ne sont pas destinés à être concrétisés est à la fois vraie et fausse. La concrétisation de certains rêves peut conduire à des déceptions, car il existe un risque de ne pas satisfaire les attentes. En outre, certains fantasmes peuvent dépasser les limites légales ou éthiques, ce qui rend leur concrétisation impossible. La clé est de comprendre que les fantasmes peuvent demeurer dans le domaine de l'imaginaire sans avoir besoin d'être réalisés pour être satisfaisants et excitants.
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