La contraception, qui est souvent considérée comme une question de femmes, implique en réalité les deux partenaires. De manière traditionnelle, la charge contraceptive a été principalement portée par les femmes, en utilisant des méthodes hormonales telles que la pilule, l'implant ou le stérilet.
Cependant, ces techniques peuvent engendrer des effets secondaires importants tels que des troubles de l'humeur, une diminution de la libido, une prise de poids, de l'acné, et dans certains cas, un risque accru de phlébites ou d'accident vasculaire cérébral.
Malgré l'importance de ces contraceptifs hormonaux pour beaucoup de femmes, il est essentiel de prendre conscience que la contraception doit être une discussion entre les partenaires, et non une responsabilité unilatérale. Dans cet épisode d'OrgasmiQ, Juliette Tresanini et ses "sexpertes" Charline Gayault et Charline Vermont explorent la sexualité sans tabous et répondent à toutes vos questions.
Actuellement, deux méthodes contraceptives masculines sont largement reconnues : le préservatif et la vasectomie.
- Le préservatif est une méthode de barrière bien connue, efficace non seulement pour prévenir les grossesses non désirées, mais aussi pour protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Il est facile à utiliser et instantané, mais son efficacité dépend d'une utilisation correcte à chaque rapport sexuel.
- La vasectomie, en revanche, est une méthode contraceptive définitive. Cette intervention chirurgicale consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes des testicules vers l'urètre. "La vasectomie ne fait que couper le chemin qui amène les spermatozoïdes. Le liquide est éjaculé comme d'habitude, sans impact sur l'érection, la libido ou le plaisir" explique Charline Gayault, spécialiste en santé sexuelle.
Bien que très efficace, la vasectomie demeure peu répandue en France, avec moins de 1% des hommes qui y font appel. En comparaison, cette technique est beaucoup plus fréquente dans les pays anglo-saxons : au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, 15 à 20% des hommes choisissent cette voie, et en Allemagne, on enregistre environ 50.000 vasectomies. On peut expliquer cette disparité par des éléments culturels, ainsi qu'une méconnaissance de la procédure et de ses conséquences.
En France, il est nécessaire d'être majeur et de respecter un délai de réflexion de quatre mois après le premier rendez-vous avec un urologue pour subir une vasectomie. Selon Charline Gayault, il est envisageable de préserver ses spermatozoïdes avant l'opération, afin de prévenir les regrets à venir. En outre, les praticiens peuvent refuser de procéder à cette intervention s'ils jugent, par exemple, que l'homme est trop jeune. Néanmoins, il leur incombe de diriger le patient vers un collègue qui pourrait accepter de le faire.
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