Santé : pourquoi remplacer la viande rouge par des sardines, des harengs ou des anchois sauverait des vies
Êtes-vous prêt à remplacer un carpaccio de bœuf par des filets de hareng ? Des lasagnes à la bolognaise par des lasagnes aux sardines ? Une étude vient de montrer que cela pourrait être bénéfique pour notre santé et celle de la planète.
Une étude estime qu’en réduisant la consommation de viande rouge et en la remplaçant par des sardines, des harengs ou des anchois, on pourrait éviter à l’échelle mondiale jusqu’à 750.000 décès en 2050.
Pour arriver à ce résultat, des chercheurs japonais et australiens ont utilisé des projections de données de 137 pays. Ce serait à la fois bon pour la santé des populations et pour le climat.
Les chercheurs ont estimé que consommer moins de viande rouge permettrait de réduire les décès notamment par maladies cardiovasculaires. Cela permettrait aussi de faire baisser la mortalité par accidents vasculaires cérébraux, diabète de type 2 et cancer colorectal.
Des études précédentes ont montré que la consommation excessive de viande rouge ou transformée, riche en graisses saturées, est liée à un risque plus important de développer certaines maladies.
Réduire sa consommation de viande rouge
En France, les recommandations sont de ne pas dépasser 500 grammes de viande rouge par semaine. Et par viande rouge, on entend toutes les viandes qui proviennent des muscles de mammifères, le boeuf, le veau, le porc, le mouton...
Pour ce qui est de la charcuterie, il est recommandé de ne pas en consommer plus de 150 grammes par semaine, soit l’équivalent d’environ 3 tranches de jambon blanc. Dans d’autres pays, comme au Canada, les recommandations de sociétés savantes sont même en deçà de ces quantités.
Les petits poissons, comme les sardines, sont meilleurs pour la santé. Ils ont la particularité d’être riches en bonnes graisses, ils contiennent des oméga-3. Ils apportent aussi plein d’autres nutriments, des protéines, du calcium et de la vitamine B12.
Consommer du poisson deux fois par semaine
Ayant un petit gabarit, ils sont moins pollués que les plus gros poissons gras comme le thon. Ils sont à la fois sains et respectueux de l’environnement car ils ont l’empreinte carbone la plus faible des sources d’aliments d’origine animale.
Le Programme National Nutrition Santé encourage la consommation de poisson deux fois par semaine, en alternant poisson maigre et poisson gras.
Pour ce qui est des petits poissons gras, on peut les consommer frais, mais aussi surgelés, souvent moins chers, ou encore en conserve, ce qui est également économique et bien pratique.
