Permettre aux salariés de se mettre eux-mêmes en arrêt-maladie. Cette proposition étonnante de la Cour des comptes a pourtant un objectif bien précis. L'idée n'est bien sûr pas de permettre d'abuser du système en s'offrant des congés payés non justifiés. En réalité, ces arrêts ne seraient pas rémunérés.
Il s'agirait d'1 à 2 jours sans rémunération, ni de l'Assurance maladie, ni de l'employeur. De quoi faire réfléchir à deux fois avant de prendre ces arrêts de courtes durées (moins d'une semaine). Le délai de carence existe déjà : trois jours dans le privé et un jour dans le public. Mais celui-ci est couvert par l'employeur dans 60% des cas. Avec ces arrêts "auto-déclarés", il n'y aurait aucune compensation, et donc une perte financière pour le salarié. Le gouvernement dit "pourquoi pas", mais le patronat craint une hausse de l'absentéisme.
"On a d'autres problématiques, notamment les difficultés d'accès aux soins", dénonce Jérôme Marty, le président du syndicat de médecins UFML. "Vous allez retrouver quantité de patients aux urgences, pour des pathologies qui n'ont rien à y faire ! Est-ce que le Medef veut emboliser les urgences… C'est un drôle de calcul !" À noter que lorsque ce système a été mis en place à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne ou au Québec par exemple, aucun abus n'a été relevé.
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