Froid : comment ne pas tomber malade avec la chute des températures

Les températures ont considérablement chuté ces derniers jours un peu partout en France. Ces baisses de températures risquent de nous faire tomber malade pour trois raisons. La première, les virus résistent mieux au froid qu’au chaud. La seconde, nos systèmes de défense contre les infections, au niveau du nez par exemple, sont moins performants lorsqu’il fait froid. Enfin, lorsque les températures chutent, nous avons tendance à rester plus en intérieur, dans des lieux clos, mal ventilés.

S’il y a bien un enseignement à tirer du covid, c’est : plus un espace est petit, mal ventilé, avec de nombreuses personnes, moins l’air est renouvelé, plus vous augmentez la probabilité d’attraper une infection virale. Cela peut provoquer un banal rhume, une bronchite ou encore la grippe. À l'inverse, plus vous aérez la pièce, moins il y aura de petites particules de virus en suspension dans l’air et moins vous tomberez malade.

Les purificateurs d'air sont-ils vraiment efficaces ?

Dans ce cas, on peut se demander s'il est intéressant d'investir dans un purificateur d'air. Pour rappel, c’est un appareil conçu pour filtrer et nettoyer l’air ambiant en éliminant les particules et contaminants présents dans l’air. En fonction du type de filtre, ces purificateurs peuvent capturer différents polluants comme des poussières, les allergènes et ce qui va nous intéresser ici, certaines bactéries ou virus.

Une étude a été menée durant plus de deux ans dans différentes crèches en Finlande. Au terme de l’expérimentation, il a été montré que le simple fait de purifier l’air a permis de réduire de 20% le nombre d’infections virales chez les enfants. En réalité, les enfants tombent malades à la crèche, à l’école, au collège ou lycée, car l’air circule mal et n’est pas renouvelé.

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Afin de pallier cette problématique, il faudrait donc équiper nos écoles de ces purificateurs. C’est une des mesures les moins couteuses et les plus rentables en matière de santé publique. Par ailleurs, les auteurs finlandais de cette étude estiment que les coûts liés aux maladies sont certainement plus élevés que ceux des purificateurs d’air.

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