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Sécurité routière : comment rester vigilant au volant
Selon les experts, conduire fatigué et somnolent revient à conduire en état d’ébriété. Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’avoir un accident est accru.
L'intérieur d'une voiture (image d'illustration).
Crédit : Unsplash
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C'est le grand retour de vacances. Au volant, la somnolence est l’une des causes fréquentes d’accident de la route. Voici comment la prévenir.
On pense souvent à l’excès de vitesse, mais la somnolence, c’est avec la fatigue, une cause majeure d’accidents de la route. Sur autoroute, environ un accident mortel sur quatre est lié à la somnolence.
Elle est souvent liée à un manque de sommeil. Selon les experts, conduire fatigué et somnolent revient à conduire en état d’ébriété. On a les réflexes qui sont émoussés. Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’avoir un accident est multiplié par 3 ou 4.
Le premier conseil qu’on peut vous donner, c’est de partir reposé et de faire une bonne nuit avant de prendre la route. Or, beaucoup de Français ne dorment pas assez, ils ont une dette chronique de sommeil, et c’est encore plus vrai la veille d’un départ quand on doit faire ses valises.
Éviter de prendre la route la nuit
On prend souvent le volant fatigué. Or, en ne dormant que 5 ou 6 heures, on double le risque d’avoir un accident comme une personne qui a trop bu et qui conduit avec 0,8 gramme d’alcool dans le sang.
Soit l’équivalent d’environ trois verres d’alcool. C’est bien plus que le taux limite autorisé qui est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.
Autre conseil qu’on peut donner, c’est d’éviter de prendre la route la nuit, surtout entre 2 heures et 5 heures du matin, les heures les plus à risque car les rythmes biologiques poussent à s’endormir à ce moment-là.
Que faire quand on se sent somnolent ?
Il ne sert à rien de lutter. Dès les premiers signes, bâillements, paupières lourdes, la seule solution dans ce cas pour le conducteur, même si on est pressé d’arriver, c’est de se reposer au moins un quart d’heure.
C’est la seule façon de restaurer sa vigilance. Il est aussi recommandé de faire des pauses toutes les deux heures. Entre 13 et 15 heures, c’est une bonne idée de faire une sieste car, à ce moment-là, on a une grosse baisse de vigilance.
C’est physiologique, et ce n’est pas seulement liée à la digestion du repas de midi. À propos de déjeuner, il faut savoir qu’on on a plutôt intérêt à manger des protéines − jambon, poulet… − et à éviter les aliments sucrés qui favorisent la somnolence. C’est important aussi de boire suffisamment d’eau car même une déshydratation modérée diminue la vigilance.
Prendre un café permet-il de lutter contre la somnolence ?
Le café donne un coup de fouet, et booste la vigilance, mais cela ne remplace pas le sommeil. En revanche, ce qu’on appelle le "nappucino" est efficace. Nappucino, c’est la contraction de "nap", sieste en anglais et de capuccino. Vous combinez sieste et café.
Concrètement, on prend un café juste avant de faire un petit somme de 15-20 minutes. Comme c’est le temps nécessaire pour que la caféine commence à agir, au réveil, on sera en pleine forme et on pourra reprendre la route car on aura bien récupéré et restaurer sa vigilance.
