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Recrutements, absentéisme est en baisse, salaires.... Comment la situation s'améliore à l'hôpital
La Fédération hospitalière de France se félicite d'une "embellie" sur le front du recrutement. L'absentéisme a presque retrouvé son niveau d'avant Covid.
Les hôpitaux reçoivent de nombreux malades de la grippe
Crédit : MATTHIEU RONDEL / AFP
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Les hôpitaux ont moins de mal à recruter. La Fédération hospitalière de France fait le bilan de l’été dans les hôpitaux publics et les postes sont moins nombreux à être inoccupés. Le recrutement est plus simple et le taux d’absentéisme est en baisse, ce qui est une bonne nouvelle pour les patients en attente de traitement.
Bien que 96% des hôpitaux publics aient toujours du mal à recruter des médecins, cette tension ne concerne plus tous les services. En 2023, un quart des hôpitaux parlait de difficultés généralisées. Ils ne sont plus que 10% cette année. La tension persistante porte principalement sur les urgences, la gériatrie, l’anesthésie et la psychiatrie. Dans les autres services, médecins et paramédicaux sont au rendez-vous.
"Je crois que la revalorisation salariale explique en partie cette recrudescence ou cette embellie sur le plan des ressources humaines", souligne Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France, sur RTL. Ce dernier note "un frémissement, une augmentation en termes d’attractivité, en termes d’emploi".
Une baisse de l’absentéisme est également remarquée. Il est de 9,2% aujourd’hui, soit trois points de moins qu’en 2022 et le niveau d’avant Covid (8,8%). À titre de comparaison, le taux d’absentéisme moyen en France, toutes professions confondues, est de 5%.
La revalorisation des salaires en vigueur depuis deux ans pourrait bien être la raison de cette embellie. La majoration des primes pour le travail de nuit et du weekend, rendant les astreintes plus attractives pour les soignants, aurait aussi un impact positif.
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