Myopie, presbytie, hypermétropie... Que valent les nouvelles techniques de chirurgie ?

La myopie et la presbytie sont des troubles de la vision qui touchent des millions de personnes à travers le monde. Heureusement, la chirurgie réfractive offre aujourd'hui des solutions efficaces pour corriger ces défauts visuels. Invité de Ça va Beaucoup Mieux, l'ophtalmologue Damien Gatinel fait le point sur les techniques d'opération les plus courantes et leurs résultats.

Le laser est l'une des méthodes les plus utilisées pour corriger la myopie et la presbytie. Le LASIK et le PKR sont deux techniques de chirurgie au laser qui permettent de remodeler la cornée pour améliorer la vision. "Les lasers de dernière génération sont extrêmement précis et permettent de traiter des cas de myopie et de presbytie avec une grande sécurité. Les patients peuvent s'attendre à une récupération rapide et à des résultats durables", souligne le Dr Gatinel.

Que penser des implants intraoculaires ? Pour les cas plus complexes ou lorsque le laser n'est pas recommandé, les implants intraoculaires représentent une alternative intéressante. "Ces lentilles artificielles sont insérées dans l'œil pour corriger la vision de manière permanente", ajoute le Dr. Jimmy Mohamed. Cette technique est particulièrement utile pour les personnes atteintes de presbytie avancée ou de myopie sévère.

Une chirurgie sans danger pour une personne en bonne santé

Les interventions de chirurgie réfractive sont généralement rapides et peu douloureuses. La plupart des opérations se déroulent en ambulatoire et durent moins de 30 minutes. Les résultats sont souvent spectaculaires, avec une amélioration significative de la vision dès les premiers jours suivant l'opération. L'ophtalmologue précise également qu'il peut "y avoir une période d'adaptation pendant laquelle la vision fluctue légèrement. Une bonne communication avec le chirurgien est donc essentielle pour gérer les attentes."

Comme toute intervention chirurgicale, la chirurgie réfractive comporte des risques et des contre-indications. Ainsi, les personnes souffrant de certaines maladies oculaires, comme le glaucome ou la cataracte, ne sont pas de bons candidats pour ces opérations. "Une évaluation préopératoire rigoureuse est cruciale pour identifier les contre-indications et choisir la technique la plus adaptée. La sécurité du patient doit toujours être la priorité", conclut le Dr Gatinel.