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Mpox : après le placement du système de santé en "état de vigilance maximale", quelles conséquences en France ?

Gabriel Attal a annoncé vendredi 16 août le placement du système de santé français en "état de vigilance maximale" face à l'épidémie de mpox, dont des cas ont été détectés en Suède puis au Pakistan ces derniers jours.

Un patient atteint de la variole du singe au Pérou en août 2022
Crédit : Ernesto BENAVIDES / AFP
MPOX - Après le placement du système de santé en "état de vigilance maximale", quelles conséquences en France ?
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Virginie Garin - édité par Damien Renoulet
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Aucun cas de mpox (ou variole du singe) n'a (encore) été détecté sur le territoire national. Mais cette épidémie est prise très au sérieux avec l'annonce par Gabriel Attal, vendredi 16 août, de l'"état de vigilance maximale" sur le système de santé français. 

Pour la première fois, des cas sont apparus en dehors du continent africain (en Suède et au Pakistan précisément). L'OMS a même déclaré mercredi 14 août une "urgence de santé publique internationale" face à cette maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais qui se transmet aussi via un contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.

En France, il s'agit d'abord de sensibiliser les personnes à risque, à savoir les Français qui vont dans les pays où ce virus est actif. Tout en diffusant dans l'Hexagone des messages parmi la communauté homosexuelle (notamment masculine). Des messages de prévention pour que toute personne ayant des symptômes (fièvre, boutons) puisse aller consulter immédiatement. 

Préparer le système de santé français

Les médecins sont en alerte pour faire remonter des cas suspects. Le chef démissionnaire du gouvernement a aussi saisi la Haute autorité de Santé (HAS) pour voir s'il y a eu lieu d'élargir la vaccination. 

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Car depuis la précédente épidémie de mpox en France - près de 5.000 cas recensés en 2022 - le vaccin est proposé aux personnes à risque (environ 300 personnes par mois se font vacciner).

Comme le rappelle Matignon, si le risque d'infection est considéré comme faible en France, des cas sporadiques seront sans doute à prévoir. Il faut donc préparer le système de santé national pour détecter, isoler, vacciner et contenir le virus, comme ce fut le cas il y a deux ans. 

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