C'est un virus qui est connu en Afrique depuis la fin des années 50. Il a été identifié la première fois sur un singe, c'est pour ça qu'on l'appelle la variole du singe. Il a un peu les mêmes symptômes que la variole, c'est un virus cousin, mais il est beaucoup moins dangereux que la grande variole qui a fait des centaines de millions de morts au XXe siècle.
Il a été identifié sur des singes la première fois, mais il se transmet par des petits rongeurs au départ, puis ensuite via des transmissions entre les humains. Les symptômes sont la fièvre, la fatigue, des maux de tête et puis des éruptions cutanées assez spectaculaires, des petits boutons sur tout le corps.
Il y a deux formes que les scientifiques appellent des clades. Pour la variole d'Afrique de l'Ouest, les boutons sont localisés plutôt sur les mains et les parties génitales. Mais avec ce virus qui soucie l'OMS, il y a des boutons sur tout le corps. C'est assez désagréable, ça dure au moins trois semaines.
C'est un virus bénin dans 97% des cas, mais il peut être mortel. Pour ce nouveau virus, le taux de létalité est de 3%. Il faut se rappeler que le Covid, c'était 1%, d'où les inquiétudes de l'OMS. Cette nouvelle version n'est pas plus contagieuse, mais elle est un peu plus dangereux. Au Congo, sur 11.000 cas, il y a eu quand même 500 décès.
La transmission de cette maladie se fait surtout par contact, ce n'est pas comme le Covid qui se transmet par les voies respiratoires. Les personnes les plus touchées sont les hommes homosexuels, c'est d'abord donc une maladie sexuellement transmissible, mais pas seulement.
Dans les familles au Congo, les gens vivent de façon assez rapprochée, ils utilisent les mêmes serviettes pour s'essuyer, ils peuvent dormir dans les mêmes lits. Là, il y a des cas de transmission chez d'autres personnes de la famille et notamment chez les enfants.
La transmission peut parfois passer par des gouttelettes, mais il faut vraiment être très très proche de la personne. Il n'y a pas de traitement spécifique, mais il y a des antiviraux aujourd'hui qui existent pour d'autres maladies qui peuvent alléger les symptômes.
Il existe notamment un vaccin qui est efficace. Les personnes qui ont été vaccinées dans leur enfance contre la variole, (elle était obligatoire jusque dans les années 80) ont une certaine immunité, efficace à 85%.
Il a été repéré en 2022, au Congo. 11.000 cas ont été recensés, mais il a tendance à s'étendre. Il a été repéré au Burundi, au Kenya, au Rwanda et jusqu'en Afrique du Sud.
L'idée de l'OMS, c'est d'alerter les états afin qu'ils se coordonnent dans la mise en place des mesures pour que ce virus soit contenu en Afrique et n'aille pas ailleurs. Cela passe par coordonner des politiques de dépistage et mobiliser des fonds pour fabriquer des vaccins. C'est un réel état d'urgence, contenu principalement en Afrique pour l'instant.
Le risque de contamination sur le sol européen existe, et c'est la raison de cette alerte rouge de l'OMS : éviter qu'il progresse. Le virus voyage avec les personnes et il faut se souvenir que l'Europe, il y a deux ans, avait connu déjà une épidémie.
La France a eu 5000 cas, beaucoup étaient bénins, et 95% de ces cas touchaient la communauté des hommes homosexuelle. L'Europe a fait une analyse de risque, il est jugé assez léger, mais il existe quand même
En Europe, à cette époque-là, seulement 10 décès avaient été recensés. Ce virus, il y a deux ans, était moins dangereux. C'est pour ça qu'il faut faire très attention là. Par ailleurs, il avait été bien pris en charge.
Les personnes malades avaient été isolées, on leur avait donné des antiviraux et leurs proches avaient été vaccinés. Si une épidémie revenait chez nous, il y a des stocks de vaccins et les personnels de santé, l'entourage des malades, les personnes à risque seraient vaccinées. En sachant que ce virus-là, est un peu plus dangereux pour les enfants.
À l'époque, l'épidémie avait été assez bien gérée grâce à toutes ces mesures et moins d'une dizaine de décès a été recensés sur tout le continent européen. Ce virus, c'est pour ça qu'il ne faut pas paniquer, est connu.
L'OMS cherche à sonner l'alerte, surtout en Afrique, pour que les pays s'entendent, s'organisent et pour que les populations concernées, les plus à risque, fassent attention. Cela veut dire qu'une personne atteinte de la maladie, ne doit plus avoir de contact sexuel.
Une personne qui va avoir un contact sexuel, doit faire attention aussi. Pour ce virus-là, le corps est recouvert de boutons, ce qui est visible rapidement.
Pour conclure : un malade qui commence à avoir des symptômes, qui voit des boutons pousser sur son corps par exemple, doit aller immédiatement voir un médecin. La prévention est la meilleure solution pour lutter contre cette variole du singe.
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