Libido. On le dit souvent ce mot, mais connaissez-vous sa définition ? C‘est l’énergie psychique vitale ayant sa source dans la sexualité au sens large, c'est-à-dire incluant génitalité et amour, mais pas uniquement celui qu’on partage avec une autre personne. Ça peut être l’amour de soi, des objets, des idées. On peut donc, aussi, parler de libido sans parler de la chose sexuelle.
Donc, on parle bien de sexe aujourd’hui, et revenons-en à nos lapins, pour utiliser une expression qui je l’espère n’est pas de circonstance, puisqu’on s’est rendu compte que les personnes qui courent régulièrement font l’amour beaucoup plus souvent que les non sportifs. Et aussi paraît-il beaucoup mieux ! Ça c’est moi qui le rajoute, il n'y a pas de raison.
C’est une étude de l’Association Sue Ryder Care qui a été menée auprès de 2.000 personnes dont la moitié était sportive. Résultat : les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une vie sexuelle plus active.
En creusant un peu, on se rend compte que les gens qui font du sport en général, et de la course à pied en particulier, ont une vie plus attractive, plus épanouissante. Il y a comme un effet collatéral positif, qui serait une espèce de revers de la médaille obligatoire, mais positif, voyez ?
Et puis aussi, par définition, on peut dire que les sportifs jouissent d’une vie plus active, puisqu’ils bougent, que les personnes sédentaires. Et qui dit activité, dit vitalité qui est aussi un prérequis important pour être vigoureux sexuellement.
Ensuite, on sait aussi que le sport, et notamment la course à pieds, génèrent les fameuses hormones du bonheur que sont la dopamine, la sérotonine et l’ocytocine. On a déjà parlé ici de la sensation de bonheur ressentie quand on court à une allure maitrisée, quand on se sent bien les kilomètres avançant. Eh bien, ce bien-être se prolongeant plusieurs heures après la course, il permettrait les bonnes dispositions de l’esprit à faire des galipettes, quelques fois même plusieurs fois par jour.
Dans cette fameuse étude, les coureurs ont affirmé qu’ils avaient régulièrement des périodes au cours desquelles ils avaient des rapports sexuels tous les jours. Et 3% d’entre eux ont même déclaré que pendant ces périodes, ils pouvaient faire l’amour deux fois par jour. En revanche, 25% des personnes sédentaires ont affirmé qu’elles avaient des rapports sexuels uniquement une ou deux fois par mois.
Faut-il s’abstenir d’avoir des relations sexuelles la veille d’une course, d’une longue sortie ou d’une épreuve sportive ? On a entendu ça. Mais on a aussi entendu l’inverse. Pour certains, faire l’amour à quelques heures d’un effort sportif priverait les amoureux d’une part importante de l’influx nerveux qu’il faut avoir pour être performant.
D’un autre côté, si on en croit cette étude, ceux qui courent beaucoup développent un fort appétit sexuel, donc en courant tous les jours, ils font beaucoup l’amour, et ça n’a pas l’air de les gêner pour recourir le lendemain. Là aussi, la vérité est au milieu : faire un câlin de quelques minutes la veille de l’épreuve sportive, ça va. Passer la nuit comme dans la célèbre histoire de l’amour tempête, ça épuise.
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