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"Un effet contagieux" : pourquoi de nombreux Français se forcent à sourire pour améliorer leur humeur
Une étude révèle que le sourire, même s'il reste associé aux émotions positives, n'est pas toujours aussi spontané qu'il en a l'air, et peut même fatiguer.
Comment garder le sourire ?
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À l'occasion de la Journée mondiale du sourire, vendredi 3 octobre, une enquête de FLASHS pour Cheerz, une entreprise française spécialisée dans la vente d’impression de photos, montre l'ambivalence que peuvent avoir les Français par rapport à ce geste. Si certains le font naturellement, d'autres y sont parfois contraints.
Un chiffre très positif révèle que la très grande majorité (8 personnes sur 10) des 2.006 sondés déclarent sourire régulièrement au cours d’une journée ordinaire, dont 31% "très souvent". Pour la moitié des sondés le sourire relève avant tout d’un réflexe spontané. Un quart des interrogés disent sourire pour améliorer leur humeur.
Pour autant, le sourire n'est pas toujours reconnu. Près de la moitié des Français (47%) affirment avoir déjà reçu des compliments sur leur sourire, quand plus d’un tiers (38%) n’en ont jamais entendu.
Mais le sourire peut aussi avoir un effet contagieux, révèle l'étude. En effet, 39% des interrogés estiment qu’un sourire croisé dans l’espace public égaye leur journée, et 28% affirment qu’il leur donne envie de sourire à leur tour. Au contraire, seuls 6% disent que cela les met mal à l’aise.
Des sourires contraints
Pourtant, le sourire n'est pas toujours choisi, et se fait en fonction des circonstances. 56% des interrogés disent sourire sans envie réelle entre amis, et davantage chez les 18-24 ans (64%). C'est également le cas en famille (54%) et au travail (34%). Un peu plus d'un quart des Français (28%) reconnaissent également des sourires forcés face à des inconnus.
Dans le cadre professionnel, deux tiers salariés en contact avec le public (64%) estiment que sourire est une obligation implicite. 29% disent que cela les fatigue "un peu", et 15% "beaucoup". Et les femmes sont plus nombreuses que les hommes à considérer que le sourire est attendu (71% vs 56%).
