Météo : pourquoi on est de moins bonne humeur lorsqu'il ne fait pas beau

Notre cerveau adapte son rythme biologique en fonction des saisons. Nous savons qu’en hiver, il fait nuit à 17h et qu’il fait froid, par conséquent, on a tendance à vouloir dormir un peu plus et à être un peu moins actif. Au printemps et en été, on s’attend sous nos latitudes à avoir du beau temps pour sortir un peu plus et profiter de quelques rayons de soleil.
 
Lorsqu’il fait beau, la lumière du soleil active les cellules de la rétine, qui envoient un message au cerveau permettant de fabriquer de la sérotonine. La sérotonine, c'est le messager chimique du bonheur et du bien-être. Des chercheurs australiens ont d’ailleurs montré que le manque de soleil était associé à une baisse de la production de la sérotonine. C’est notamment pour ça qu’on se sent un peu mieux au soleil et qu’on peut, à l’inverse, se sentir un peu plus déprimé par cette météo.
 
On peut aussi avoir l’impression d’être un peu fatigué, de tourner au ralenti. On doit ça à une autre hormone qu’on appelle la mélatonine. La mélatonine, c’est l’hormone de la nuit et du sommeil. Lorsqu’il fait gris et nuageux, le manque de lumière naturelle active la production de mélatonine qui est censée nous faire dormir. C’est d’ailleurs pour cela qu’en hiver le manque de sérotonine et de mélatonine peuvent contribuer à la dépression saisonnière. On a donc en ce moment le cocktail parfait pour avoir un petit coup de blues.

Le moral influence notre perception des douleurs

Certaines personnes disent ressentir leur rhumatisme lorsque le temps est humide. Elles évoquent des douleurs articulaires d’arthroses quand il fait froid et humide, mais en réalité il n’existe aucun lien entre la pression atmosphérique et la survenue de douleur. Des chercheurs ont mis des volontaires dans une pièce en faisant varier la pression atmosphériques et ils n’ont observé aucun changement en terme de douleur.
 
En réalité, lorsqu’il fait moche, on se sent un peu plus déprimé, on a un peu moins d’énergie et donc on serait plus à l’écoute de notre cœur. N’oublions pas l’influence très importante du moral sur nos douleurs ! Donc en réalité, quand il fait moche et gris, on aurait tendance à moins bouger, sortir un peu moins et donc être plus sensible à nos douleurs. En clair, en attendant que les beaux jours reviennent, essayez de pratiquer le plus possible une activité physique. Vous produirez de la sérotonine de façon naturelle en attendant que le soleil fasse son petit effet.