Les transports en commun représentent "moins de 1% des clusters" d'après Djebbari

VU DANS LA PRESSE - Le ministre délégué chargé des Transports a assuré que les transports en commun ne sont pas des lieux importants de contamination, à l'inverse des entreprises.

Une rame de métro pendant la crise sanitaire, à Paris

Crédit : Martin BUREAU / AFP

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Tandis que l'épidémie est en pleine progression en France, le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a affirmé que les transports en commun représentent moins de 1% des foyers de contamination de la Covid-19 en France.

"Moins de 1% des clusters sont détectés dans les transports en commun", a assuré Jean-Baptiste Djebbari, en s'appuyant sur les données de Santé publique France. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-C News-Les Echos ce dimanche 25 octobre, le ministre délégué en charge des Transports a toutefois concédé qu'il était difficile de "retracer les parcours individuels".

"On a du mal à cartographier précisément les lieux où ces contaminations se propagent", a admit le ministre, néanmoins ce dernier a fait part que la situation française est similaire à celle de nos voisins européens. Selon Djebbari, les foyers de contamination "sont plutôt détectés dans les entreprises publiques et privées".

Moins 40% de fréquentation dans le métro parisien par rapport à 2019

Si le ministre s'est voulu rassurant, la fréquentation du métro parisien est tout de même en forte baisse. La fréquentation actuelle est 40% inférieure à celle de l'an passé. De ce fait, les flux sont moins importants et l'État doit venir en aide aux opérateurs de transports. La SNCF avait ainsi bénéficié d'un plan de soutien de 4,1 milliards d'euros après une reprise de dettes de 35 milliards d'euros.

Et concernant les transports de la région Île-de-France, Jean-Baptiste Djebbari a déclaré lors du Grand Rendez-vous qu'"un protocole a été conclu avec Madame Pécresse (la présidente de la région IDF, ndlr) pour l'aider à soutenir les transports en commun, à hauteur de plusieurs milliards d'euros pendant les prochains mois".

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