Covid-19 : "Les transports publics ne sont pas un lieu de contamination" selon Djebbari
Selon le ministre, les transports en commun ne représentent pas de danger à proprement parler dans la propagation du virus. Jean-Baptiste Djebbari rappelle qu'un "protocole sanitaire extrêmement strict" a été mis en place à la fin du déconfinement.

Tandis que Paris et sa proche banlieue sont passés en zone d'alerte maximale, les mesures se sont durcies. Les bars ont fermé ainsi que les salles de sports, piscines et gymnases. Mais un autre point soulève le débat : les transports en commun, qui réunissent chaque jour de nombreux Franciliens.
Selon le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, les mesures actuelles dans les transports en commun, notamment le port du masque, sont efficaces pour éviter la propagation du coronavirus. Un "protocole sanitaire extrêmement strict" a été mis en place dans les transports publics depuis le début du déconfinement le 11 mai, et "il est solide", a souligné M. Djebbari sur RMC.
Le ministre a également soulevé le fait que les véhicules étaient notamment nettoyés plusieurs fois par jour avec des produits virucides et le port du masque y était obligatoire. "Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier", a martelé le ministre. "Les lieux de contamination les plus importants sont les lieux clos où les gens ne portent pas le masque", a-t-il ajouté.
Une fréquentation inférieure à 65% de la normale dans les transports en commun
Selon Jean-Baptiste Djebbari, le port du masque est totalement respecté dans ces lieux réunissant chaque jour des milliers de passagers. Toutefois, depuis le déconfinement plus de 15.000 procès-verbaux ont été dressés à la RATP pour le non-respect du port du masque et 8.000 du côté de la SNCF.
Si le ministre est revenu sur le sujet, c'est parce que des images de foule, attendant sur les quais font régulièrement le tour des réseaux sociaux, posant ainsi la question de cohérence. Le fait de fermer les bars, mais de laisser des milliers de personnes s'entasser sur des quais relance ainsi le débat.
Selon le ministre, ces images de foule concernent uniquement des dysfonctionnements. Il a rappelé que la fréquentation des transports en commun ne dépasse actuellement pas 60 à 65% de la normale alors que 100% du service habituel est assuré.
Toutefois, le ministre en charge des Transport réuni ce mardi 6 octobre les dirigeants des principaux opérateurs, tels que la RATP et la SNCF, pour refaire "un point très précis sur les mesures qui sont prises", et notamment le positionnement des contrôles. "Je vais leur demander de mettre des personnels supplémentaires sur les points dont on sait qu'ils peuvent être des zones d'engorgement particulières" pour mieux canaliser les flux de voyageurs, a-t-il précisé.