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Les gynécologues sommés de recueillir le consentement avant tout acte médical

De récentes affaires ont mis en lumière des cas de violences gynécologiques, comme l'affaire du professeur Daraï. Le spécialiste parisien est visé par des accusations de viols.

Photo d'illustration d'un cabinet de gynécologue
Crédit : DIDIER PALLAGES / AFP Archives
Les gynécologues sommés de recueillir le consentement avant tout acte médical
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Agathe Landais - édité par Benoît Leroy
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Un changement loin d'être anecdotique. Désormais, les gynécologues devront recueillir le consentement de leur patiente avant tout geste médical, selon un avis publié mercredi 29 mars par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Après plusieurs scandales, l'objectif est d'instaurer un cadre rassurant pour les patientes. Le dernier en date étant celui visant le professeur Daraï.

Fin novembre, le gynécologue parisien renommé a notamment été mis en examen pour violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public à l'égard de 32 plaignantes qui l'accusent d'avoir pratiqué des examens vaginaux et rectaux de manière brutale et sans demander leur consentement.

Expliquer les gestes, prévenir s'ils risquent d'être douloureux, bien demander à la patiente si elle accepte cet examen. Voici, justement, quelques exemples de ce que les gynécologues sont invités à faire systématiquement dorénavant, selon l'avis du conseil national d'éthique. "Ce n'est pas un consentement implicite. C'est un consentement qui doit être visualisé à l'occasion de ce dialogue qui s'installe entre le patient et le médecin. L'idée est de retrouver un climat de confiance", explique au micro de RTL, Jean-François Delfraissy, le président du comité d'éthique.

Un consentement "explicite", mais pas écrit

Pour autant, le CCNE "ne considère pas pertinent le recueil du consentement de la patiente par l’écrit, ni de demander qu’un tiers soit systématiquement présent pendant l’examen". Ce qui peut être le cas dans d'autres pays.

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Le comité d'éthique recommande, par ailleurs, une vigilance accrue des professionnels de santé envers les personnes vulnérables : précaires, handicapées, ou victimes de violences. L'instance nationale appelle, également à une meilleure formation des gynécologues à cette question du consentement. Que ce soit au cours de leurs études de médecine, mais aussi via des formations pendant leur carrière.

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