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Les bénéfices à court et long terme quand vous arrêtez de fumer

Dès les premières heures après votre dernière cigarette, votre corps se sent mieux. Cette sensation va crescendo au fil des jours, semaines, mois et années.

Des cigarettes (illustration)
Des cigarettes (illustration)
Arrêt du tabac : comment augmenter ses chances de réussite ?
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Michel Cymes
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Pour votre santé, celle de vos proches ou encore pour mettre de l'argent de côté, toutes les raisons sont bonnes pour arrêter de fumer. Si vous décidez de franchir le pas et de dire adieu à la cigarette, vous allez très rapidement ressentir les premiers effets bénéfiques. 

À peine 20 minutes après votre dernière cigarette, votre tension artérielle va revenir à la normale. Huit heures après, la quantité de nicotine présente dans votre sang aura diminué de moitié. Et après 24 heures, votre corps entier est débarrassé du monoxyde de carbone. Voilà pour le court terme, mais la liste s'allonge après le premier jour sans tabac. Après deux ou trois jours, vous aurez l'impression d'avoir un goût et un odorat plus sûrs et vous constaterez que vous respirez plus facilement. 

Si vous parvenez à tenir les premières semaines, de grands avantages vous attendent. La toux régulière, la sensation de fatigue ou encore l'essoufflement au moindre effort ne seront plus que de mauvais souvenirs après quelques mois. Il est aussi probable que vos proches vous fassent remarquer que votre voix a changé.

Moins de risque de maladie cardio-vasculaire et de cancer

Un an après s'être débarrassé de la cigarette, de vrais bénéfices arrivent au point de vue de la santé. Le risque de maladie cardio-vasculaire est réduit de moitié. Pour certains cancers féminins comme celui de l'utérus, le risque majoré en cas de tabagisme redevient celui qu'il est pour une personne qui n'a jamais fumé. 

Si vous avez tenu jusqu'à cinq ans sans fumer, votre risque de développer un cancer de la bouche, de la gorge ou de l'œsophage est deux fois moindre. C'est aussi le cas pour l'AVC ou le cancer du poumon. Concernant ce dernier, il faudrait une dizaine d'années pour qu'un ancien fumeur ne coure pas plus de risque que celui qui n'a jamais fumé. Après dix ans, le taux de mortalité attribuable au cancer du poumon est comparable à celui que court un non-fumeur. 

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