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INFO RTL - Cambriolage au Louvre : le quatrième membre présumé du commando conteste son placement en détention provisoire ce vendredi matin

Le quatrième homme, suspecté d'avoir participé au casse du musée, conteste son placement en détention provisoire devant la Cour d'appel de Paris ce vendredi 19 décembre. Il demande sa remise en liberté.

Le monte-charge ayant servi pour le cambriolage du Louvre

Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP

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Il demande sa remise en liberté. Selon les informations de RTL, le quatrième membre présumé du commando du casse du Louvre va contester, ce vendredi 19 décembre, son placement en détention provisoire devant la Cour d'appel de Paris. L'audience est programmée à 9 heures.

L'homme, présenté par la justice comme le "quatrième homme présent au Louvre" pendant le braquage, demande sa remise en liberté devant la chambre de l'instruction. Il affirme qu'il ne faisait pas partie du commando lors du casse du siècle, le 19 octobre. Selon son avocate, rien ne permet de dire qu'il était sur place au moment des faits.

C'est à l'instruction de démontrer qu'il s'agit bien du quatrième membre présumé du commando, et le convoyeur présumé des bijoux dérobés, d'une valeur de 88 millions d'euros, à bord d'un utilitaire blanc.

L'accusé, âgé de 39 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, a déjà été condamné six fois, notamment pour du proxénétisme aggravé. Son entourage le décrit comme un bon père de famille et un bon employé. Il travaille dans la détection de gaz. Il était d'ailleurs sur un chantier à Laval (Mayenne) quand il a été interpellé le 25 novembre. Il est incarcéré à Fresnes.

"On continue d'y croire"

Deux mois jour pour jour après le cambriolage du Louvre, les joyaux de la Couronne sont toujours introuvables. Les enquêteurs gardent néanmoins espoir. Aucun élément ne laisse penser qu'ils ont été détruits, assure une source proche de l'enquête à RTL. Selon elle, il est tout à fait possible que les responsables du vol aient été trop gourmands, et se retrouvent désormais avec des objets qui leur brûlent les doigts.

Selon nos informations, rien ne permet de dire non plus que les bijoux ont été revendus. L'hypothèse qu'ils se trouvent toujours en région parisienne n'est pas non plus écartée. "On donne tout et on continue d'y croire", insiste une autre source du dossier.

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