Un "modèle français de la fin de vie". C'est ce qu'a défendu Emmanuel Macron, ce lundi 3 avril, après avoir reçu les conclusions de la convention citoyenne qui s'est prononcée pour une aide à mourir.
En réalité, le chef de l'État ouvre un chantier avec des réponses attendues à moyen terme. Il annonce ainsi un plan sur dix ans pour soulager la douleur afin que tous les patients qui en éprouvent le besoin soient pris en charge chez eux ou dans un service spécialisé. Il faudra alors créer des lits et former des soignants. Aujourd'hui, 21 départements ne disposent d'aucun service.
D'ici fin 2023, un projet de loi sera présenté pour légaliser le recours au suicide assisté, voire à l'euthanasie pour des patients endurant des souffrances incurables et insupportables. Et qui ont exprimé à plusieurs reprises leur volonté de mourir de manière libre et éclairée (les mineurs en seront exclus).
Sur un sujet éthique et qui touche à l'intime, le président de la République évite de politiser le débat : il ne donne pas sa position personnelle et demande au gouvernement d'associer des parlementaires de toutes sensibilités. En effet, une proposition du député Modem Olivier Falorni avait été largement approuvée il y a deux ans, mais bloquée par la droite.
Ce projet de loi pourrait recueillir un large assentiment au Parlement alors que le collectif "Soulager, mais pas tuer", manifestera son opposition mardi 4 avril.
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