On va s'intéresser ce dimanche matin aux déchets créés par la pandémie de Covid. Des déchets hospitaliers, des masques, des petits autotests en plastique. La pandémie a généré des milliards de déchets.
Au moment où beaucoup de pays commençaient à organiser la disparition des plastiques à usages uniques, comme les gobelets, les sacs, les pailles. Et bien la Covid-19 nous fait faire un grand retour en arrière. Rien qu’en France la semaine dernière 8 millions d'autotests ont été livrés dans les magasins. Chaque semaine 200 millions de masques sont vendus. Et puis il y a aussi tous les déchets de l'hôpital, blouses, gants, masques.
Des millions de masques polluent déjà les mers. Et c’est un danger supplémentaire pour les animaux marins. On a retrouvé des poissons morts dans un gant en latex, un manchot étouffé en avalant un masque. Selon une étude de l’académie des sciences des États-Unis, en plus d'un an de pandémie, 26.000 tonnes de déchets plastiques en lien avec la pandémie auraient atterri dans les océans.
Il faut surtout arrêter de les jeter n’importe où, les mettre au moins à la poubelle et pas dans la rue. En fait, la plupart de ces déchets Covid ne se recyclent pas. À l'hôpital tout est brûlé. Mais au moins, ils ne se retrouvent pas dans la nature. Finalement, peu se recyclent. Par exemple, les autotests, c'est compliqué. Il faudrait arriver à séparer la coque en plastique de la languette à l'intérieur, où apparaissent les petits traits. Ce ne sont pas les mêmes matériaux. Pour l'instant, il faudrait le faire manuellement. Donc ça resterait artisanal.
En revanche les masques se recyclent. Des entreprises en France organisent la collecte. Comme Lemon tri qui en fait des tee-shirt. Les masques sont décontaminés, broyés et transformés en granulés de polypropylène. Ils sont ensuite utilisés dans la fabrication de textile sportif. Il faut 50 masques pour faire un tee-shirt.
Une autre PME Plaxtil à Châtellerault qui avant, recyclait des vieux vêtements, fait avec des masques, des objets en plastique : des équerres, des rapporteurs, des règles pour les écoles et même des ceintures bleues.
Pour lutter contre ces déchets, de petits gestes peuvent être utiles. À Meudon, la ville a installé des points de collectes. À RTL à l'accueil, on peut déposer nos masques usagés dans une boite. N'oubliez pas que les masques se lavent. Pour les FFP2 ce n'est pas recommandé, mais les chirurgicaux oui. Une étude du CNRS a montré que les masques bleus sont toujours aussi efficaces, après 10 lavages.
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