Plusieurs chiffres le confirment en France et en Europe. La vague Omicron aurait tendance une fois passée à provoquer une amélioration de la situation sanitaire.
Des faits confirmés par Bruno Megarbane, chef du service de réanimation à l'hôpital Lariboisière à Paris. Dans son hôpital, la majorité des patients en réanimation ont été infectés "depuis plusieurs semaines par le variant Delta". Même s'il concède "une augmentation des entrées à l'hôpital des patients Covid, Bruno Megarbane explique que "la vague de contaminations ralentit en terme de vitesse de propagation", avant d'affirmer que le pic de la vague Omicron sera atteint d'ici "dix jours''.
A-t-on des raisons d’être optimiste ? "Oui", selon Bruno Megarbane. "On a des données expérimentales et observationnelles sur la population pour dire qu'Omicron est moins dangereux. Concrètement, les infections se traduisent par 1% d'hospitalisation, ce qui n'était pas le cas des autres variants ou c'était 2 à 3x supérieur".
En se basant sur l'exemple espagnol, pays avec une meilleure couverture vaccinale que la France, Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique, aimerait mettre le paquet "sur la vaccination, qui permet de réduire les formes graves".
À la question "va-t-on apprendre à vivre avec le virus ?" Bruno Megarbane répond une nouvelle fois par l'affirmative et espère que les nouveaux variants "seront de type Omicron, c'est-à-dire moins dangereux".
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