C'est une des mesures les plus évoquées et mises en place pour lutter contre la reprise de l'épidémie du nouveau coronavirus. La fermeture anticipée des bars et restaurants a déjà été décidée dans plusieurs villes et départements de France. 23h en Gironde, 00h30 dans les Bouches-du-Rhône et, depuis le 22 septembre, à 1h du matin à Toulouse.
"Les chiffres communiqués par Santé Publique France traduisaient une augmentation défavorable des taux d’incidence en Haute-Garonne et à Toulouse : 147,8 pour 100 000 pour le département et 225,7 pour la commune de Toulouse", précise à RTL.fr la préfecture de Haute-Garonne.
Certains s'interrogent sur les raisons d'être de cette mesure. Après tout, la circulation du virus ne varie pas selon l'heure. Mais avec ces fermetures anticipées, l'objectif est "d'éviter les activités festives", redoutées, car elles "brassent une population nombreuse" et en raison d'une "baisse de la vigilance liée à la consommation d'alcool".
Avec des soirées raccourcies, le nombre de personnes qui se croiseraient, et passeraient par un même établissement, serait donc limité. De même, la consommation d'alcool serait réduite par la brièveté des rassemblements.
Des affirmations auxquelles s'opposent certains commerçants en Ille-et-Vilaine, également soumis à des fermetures de bars à 23h. Le patron de bar "est un rempart", estimait un représentant de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie dans 20 Minutes. "Ce n’est pas parfait, mais on peut rappeler aux gens de mettre leur masque, éviter les alcoolisations massives. Dehors, qui va le faire ?".