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Coronavirus : un médecin s'inquiète des "réactions plus que du virus lui-même"

INVITÉ RTL - Le professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière, craint que l'épidémie de COVID-19 ne conduise à "l'affrontement de l'individu dans l’indifférence de l'intérêt collectif".

Coronavirus : en France, 1.000 personnes déjà guéries.
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Coronavirus : un médecin s'inquiète des "réactions plus que du virus lui-même"
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Agnès Bonfillon - édité par Youen Tanguy
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"La peur du coronavirus devient beaucoup plus importante dans ce qu'elle va générer comme réactions que le virus lui-même." C'est ce qu'a déclaré le professeur Gilbert Deray ce mercredi 11 mars au micro de RTL.

Le chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière, auteur d'une lettre ouverte publiée sur Facebook mardi 10 mars, a fait part de ses inquiétudes alors que des mesures ont été prises en France pour tenter d'enrayer l'épidémie de COVID-19.

"Je suis inquiet des vols de masques ou de gels nettoyants dans les hôpitaux, a-t-il confié. Inquiet que nos malades, nos anciens ou personnels sanitaires ne puissent plus en avoir (...) Inquiet des rixes pour acheter du papier toilette ou des boites de riz et de pâtes et de cette terreur qui conduit à faire des stocks, que je qualifie d'obscènes, de nourriture (...)."

Et d'ajouter : "Je crains que ce virus ne soit le miroir d'une société complètement fracturée qui conduise à l'affrontement de l'individu dans indifférence de l'intérêt collectif. Il faut que l’on fasse très attention à ça".

"Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls"

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Le médecin a également fait part de ses craintes quant à la solitude des personnes âgées. "Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu'il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite, mais seulement de solitude"

Il a toutefois terminé son entretien sur un note positive : "On a connu le VIH, le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), l'Ebola... J'ai vécu de près la résurgence de la tuberculose... nous les avons gérés dans le calme (...) et très efficacement. J'ai une grande confiance dans le système sanitaire européen et français en particulier."

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