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Coronavirus : qui sont les personnes les plus à risque et comment les identifier ?

Une équipe de chercheurs français a identifié une protéine dont le déficit pourrait être à l'origine d'aggravations des cas de Covid-19.

Des personnels médicaux travaillent à l'unité des patients infectés par le coronavirus COVID-19 à l'hôpital Erasme de Bruxelles le 27 mars 2020.
Des personnels médicaux travaillent à l'unité des patients infectés par le coronavirus COVID-19 à l'hôpital Erasme de Bruxelles le 27 mars 2020.
Crédit : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
Victor Goury-Laffont & AFP
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Une solution pour réduire le taux de mortalité du coronavirus ? Une équipe de chercheurs français a publié, le 13 juillet dans la revue Science, une étude montrant que le déficit dans le sang d'une protéine normalement produite par le système immunitaire "pourrait être la marque des formes graves de Covid-19". 

Ces protéines, les interférons de type 1, sont normalement produites par les cellules du système immunitaire en réponse à la présence d'une infection. Mais l'étude montre que les malades qui exigent des soins de réanimations produisent très peu d'interférons. Identifier ce déficit chez certains patients pourrait donc permettre de déterminer s'ils sont à risque

Environ 5% des personnes atteintes de Covid-19 évoluent vers une forme grave ou critique, mais les médecins ne savent pas dire précisément quels sont les patients pour qui la situation risque d'empirer, hormis les facteurs de risque observés comme l'obésité ou l'âge avancé. Il s'agit là d'une "question essentielle (...) pour améliorer la prise en charge individuelle et le pronostic de ces patients", fait remarquer l'Inserm, l'Université de Paris, l'Institut Imagine, l'Institut Pasteur et l'AP-HP de Paris, dont émanent les auteurs de l'étude.

Les analyses ont été pratiqués sur 50 patients infectés, avec des degrés de gravité différents, ce qui a permis de déterminer que, chez les patients gravement malades, "la production et l'activité des interférons de type 1 sont fortement diminuées." Les résultats "soulignent l'intérêt d'approches thérapeutiques associant l'administration précoce d'interférons (...) chez les patients en prévention d'une forme sévère", concluent les auteurs.

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