La situation épidémique en France n'est plus aussi inquiétante qu'il y a quelques semaines. Les chiffres sont très bons, l’incidence est à 40 et seuls neuf départements sont légèrement au-dessus de 50. Les hôpitaux se sont vidés de leurs malades : il y a actuellement moins de 2.000 malades covid en réanimation, une première depuis la mi-octobre. Il n’y a clairement pas de dynamique inquiétante.
Les raisons ? D’abord le climat très favorable, le virus préfère le froid et l’humidité. Il y a aussi le vaccin qui limite la transmission et empêche les formes graves et puis aussi une part de chance et de mystère, comme le disait Santé publique France : "Le virus nous a réservé de mauvaises surprises mais aussi de bonnes".
Avec 3.000 nouveaux cas par jour, comme c’est le cas en ce moment, le masque devient superflu dehors où le risque est 20 fois plus faible qu’à l’intérieur... Sauf lorsqu'on est proches des uns des autres : files d’attente, marchés, tribunes dans les stades où les masques sont encore requis. Bien sûr, il reste obligatoire au cinéma, au bureau, dans les magasins.
Jean Castex a fixé mercredi 16 juin plusieurs objectifs sur la vaccination. D’abord, 40 millions de personnes avec au moins une dose à la fin d’août, ce qui est réalisable. Presque 31 millions de personnes ont reçu une injection, c'est 10 millions de plus par rapport à la mi-mai. Il est donc tout à fait envisageable d'atteindre les 10 millions de premières injections supplémentaires en 2 mois et demi, même si le rythme va se ralentir avec les vacances.
Aujourd’hui, 16 millions et demi de personnes sont complètement vaccinés. Il faut donc plus que doubler ce chiffre. Ce ne sont pas les doses qui vont manquer. Les labos se sont en effet engagés sur 28 millions de doses en juin et juillet et au moins autant en août. La logistique devra alors suivre, avec et les prises de rendez-vous. Pour vacciner en un minimum de temps, l’espacement entre deux doses a été réduit pour les vaccins Pfizer et Moderna. Il est de 21 jours désormais, avec une souplesse jusqu’à maximum 49 jours, la science l’autorise.
Être optimistes est légitime, à une réserve près : le variant indien, dit Delta, qui est une épée de Damoclès. Il représente 2 à 4% des nouvelles contaminations quotidiennes. C’est très peu, mais il va devenir majoritaire dans 2 mois environ, si on se compare à l’Angleterre. La surveillance sera de mise avec ce qui se passe outre-manche : si les hôpitaux britanniques ne sont pas saturés dans les prochaines semaines, ce sera une confirmation que les vaccins protègent bien (90% selon plusieurs études). L'automne sera donc plus tranquille en France.
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