À Roubaix, dans les Hauts-de-France, on entame une vaste campagne de dépistage, comme cela a été précédemment réalisé au Havre ou à Charleville-Mézières. Le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France, Benoît Vallet, fait état d'une situation qui se dégrade, mais qui reste "sous contrôle".
"Nous avons des taux d'incidence qui restent malgré tout sous contrôle, même s'ils sont élevés. Nous sommes entre 150 et 200 nouveaux cas par semaine sur 100.000 habitants, ce qui est quand même 3 ou 4 fois ce qui est de mise pour la circulation virale", souligne tout de même le Professeur Vallet.
Néanmoins, si l'anesthésiste assure que l'épidémie est en partie contrôlée, il fait part d'"un phénomène un peu particulier sur le littoral, sur lequel nous avons une vigilance toute particulière". En effet, "nous avons observé une augmentation d'incidence, avec un chiffre qui touchait les 400 la semaine dernière, et surtout une augmentation des entrées en réanimation des patients Covid+", précise le médecin qui indique que les autorités sanitaires de la région "sont à la recherche" du variant britannique.
"Nous avions un doute et nous préférons le lever, sur la possibilité d'une analogie avec ce qui est observé au Royaume-Uni", détaille le Professeur Benoît Vallet, qui rappelle que le littoral est "très fréquenté par les Anglais". Deux cas variants ont déjà été détectés dans les Hauts-de-France, l'un à Dunkerque et l'autre à Lille.
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