C'est impressionnant. Le nombre d'arrêts cardiaque a doublé en région parisienne. Beaucoup moins de patients ont survécu à ces infarctus. De nombreux facteurs entrent en jeu.
Pour un tiers des patients, l'arrêt cardiaque était directement lié au coronavirus. Pour tous les autres, les médecins avancent plusieurs hypothèses. Cela peut être la difficulté à joindre les secours, les généralistes peu accessibles.
"Nos patients en insuffisance cardiaque n'avaient plus de rendez-vous, de consultations. Il y avait une difficulté évidente d'accès aux soins d'autant que nos patients étaient moins enclins à consulter", explique Eloi Marijon, cardiologue à l'hôpital George Pompidou qui a coordonné l'étude. "Ils avaient la peur de contracter le coronavirus et craignaient de déranger", complète-t-il.
Autre constat, deux fois moins de patients sont arrivés vivants pendant cette période à l'hôpital, un taux de survie faible qui peut s'expliquer par le fait que l'arrêt s'est produit au domicile. "On a moins de chance de trouver un défibrillateur automatique à la maison. Les témoins familiaux font aussi moins de massage cardiaque à cause de la charge émotionnelle", explique le cardiologue.
Pour chaque minute écoulée sans geste de réanimation, il faut compter 10 % de chances de survie en moins.
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