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Commencer les cours plus tard réduit la fatigue et l'anxiété des adolescents, selon une étude
Les adolescents se lèvent trop tôt et cela a un impact ! D'après une étude menée auprès de collégiens, le fait de commencer les cours une heure plus tard - ici à 9h plutôt que 8h - est très bénéfique.
Dormir longtemps et sereinement est très important (illustration)
Crédit : iStock
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Alors qu'Emmanuel Macron va ouvrir un débat sur le rythme scolaire dans le cadre d'une convention citoyenne, une étude, dont les résultats ont été publiés dans Le Parisien ce vendredi 9 mai 2025, montre que commencer les cours une heure de plus a des effets très bénéfiques.
Selon le quotidien, cette étude a été mise en œuvre par le Conseil scientifique de l'Éducation nationale (Csen). Ce sont 86 élèves de 5e et 4e d'un établissement de Seine-et-Marne qui y ont participé, pendant une dizaine de jours. Concrètement, les collégiens ont été divisés en deux groupes : l'un commençait à 8h et l'autre à 9h.
Les jeunes concernés ont été équipés d'un instrument de mesure, sous forme de bracelet, pour mesurer au mieux leur sommeil. Ils ont également répondu à des questionnaires pour évaluer leur ressenti. Et les résultats ont été concluants.
Des effets très positifs, notamment sur l'anxiété
"Ça leur a fait gagner 27 minutes de sommeil. Ça va avoir des effets sur leur fatigue, sur leurs résultats académiques et on a montré que ça réduisait l'impulsivité", explique à RTL, Stéphanie Mazza, professeure de neuropsychologie à l’université Claude-Bernard Lyon-1, en charge de l'étude.
En plus, l'étude a permis de montrer que ce manque de sommeil avait un effet sur l'anxiété et la dépression. Par exemple, 64 % des élèves du groupe qui commençait à 9h ont vu leur anxiété baisser. À l'inverse, elle a augmenté pour 62 % du groupe de 8h.
Durant cette étude, les enfants n'ont pas eu moins cours, même s'ils se levaient plus tard. En effet, les professeurs ont utilisé les heures de creux dans la journée pour combler cette heure en moins le matin.
Cependant, cette étude a été facilitée par le fait que les jeunes concernés étaient à l'internat. Stéphanie Mazza précise que c'est un cadre favorisant et strict où tous les élèves se couchent à la même heure et qu'ils n'ont pas de transport à prendre.
