"À chaque ordonnance, on risque des ruptures" : la crise sans fin des pénuries de médicaments

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) révèle des chiffres préoccupants. 40 médicaments sont en rupture de stock et 126 sont en tension d’approvisionnement. Cela concerne les antidépresseurs, les traitements contre le cholestérol ou l’hypertension.

Une angoisse supplémentaire pour les patients qui "font le tour de toutes les pharmacies pour trouver leur traitement", explique Pierre Olivier Variot, pharmacien et président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, sur RTL.

Les professionnels sont donc face à la colère des patients : "Il y a des tensions quotidiennement au comptoir". Pierre Olivier Variot décrit des patients inquiets de voir modifier leur traitement pour pallier les pénuries ainsi que "presque 12 heures par semaine" au téléphone avec les médecins pour trouver un nouveau traitement adapté et en stock. Mais "à chaque ordonnance, il peut y avoir des ruptures".

De plus, en donnant un autre traitement à un type de patient, ce traitement pourrait à son tour être en tension. "C’est une vraie galère", déplore le pharmacien, inquiet.

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Politique - Les partenaires sociaux ont repris leur défilé à Matignon. Après avoir rencontré la CFDT vendredi, Sébastien Lecornu a reçu la CGT et la CFTC lundi. Il doit encore voir la CPME dans la soirée. Sophie Binet (CGT) déplore un Premier ministre qui certes, écoute, mais n’agit pas : "On n’a pas besoin d’un Premier ministre pour prendre des notes, on a besoin d’un Premier ministre pour apporter des réponses", explique-t-elle à notre micro. Du côté de la CFTC, Cyril Chabanier a trouvé Sébastien Lecornu sensible à la taxation des hauts revenus, mais maintient l’appel à la mobilisation le 18 septembre.

Accident de bus à Cahors - Un accident de bus scolaire dans la matinée a fait plusieurs blessés à Cahors (Lot). 17 collégiens et lycéens sont légèrement blessés. Ils ont été conduits à l’hôpital avec des fractures. On ne connaît pas encore les raisons de cet accident. Il était un peu plus de 7 heures quand le bus s’est renversé dans une petite rue avant de percuter des arbres. Le chauffeur, pourtant expérimenté, a été testé négatif à l’alcool et aux stupéfiants. Il a aidé les enfants à sortir du bus. Près de soixante-dix pompiers, médecins et policiers ont été mobilisés.

Justice - Le procès du suicide assisté est ouvert au tribunal judiciaire de Paris pour trois semaines. Les 12 accusés sont âgés de 74 à 89 ans. Il s’agit de militants de l’association Ultime Liberté. Ils sont poursuivis pour avoir aidé 130 personnes âgées à se procurer du nembutal (Pentobarbital), un puissant anesthésiant mortel à haute dose. Celui-ci est interdit en France depuis 1996. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende.