"On était parti pour défendre" : sur RTL, Julie Péchier répond aux accusations de l'ancien avocat de l'ex-anesthésiste

C'était un "choix de nécessité". Julie Péchier, sœur de l'ex-anesthésiste condamné à la peine maximale pour avoir empoisonné 30 patients, dont 12 mortellement, explique sur RTL pourquoi elle a défendu son frère à Besançon. "Ça n'a été ni un choix de confort, ni un choix affectif, mais un choix de nécessité", souligne-t-elle, ce vendredi 19 décembre, au lendemain de la condamnation de Frédéric Péchier. 

"C'était un choix qui a été imposé par le départ de notre confrère Takhedmit, à l'issue de la première semaine des débats", poursuit-elle. Il était convenu que Julie Péchier n'intervienne qu'à titre d'aide technique sur le dossier, Me Randall Schwerdorffer et Me Lee Takhedmit devant se concentrer sur les débats.

Me Lee Takhedmit est parti au bout d'une semaine de procès, début septembre, faisant part de "dissensions" au sein de l'équipe de défense. "Ils étaient partis pour perdre", a-t-il déclaré ce jeudi 18 décembre. "Il n'a pas jeté l'éponge, il a été écarté car il ne maîtrisait pas le niveau de technicité dans ce dossier", rétorque Me Julie Péchier sur RTL, assurant que c'est l'ex-anesthésiste qui a "rapidement souhaité mettre un terme à la collaboration".

Et d'assurer : "Il n'y a jamais eu de dissensions sur la stratégie de fond. Il y avait une exigence commune sur une défense sérieuse, préparée et techniquement solide. Cette exigence n'a malheureusement pas été compatible avec l'investissement que Me Takhedmit a été en mesure de mettre dans ce dossier." 

"Il n'y a jamais eu de dissensions. Quant à dire que nous étions partis pour perdre, je trouve la formule commode et erronée. On était parti pour défendre", cingle l'avocate. "Lorsqu'on qualifie une défense d'immonde, on ne critique pas une stratégie, on cherche à la disqualifier moralement", martèle-t-elle.

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