Cancer : des traitements avec moins d'effets secondaires grâce à des anticorps révolutionnaires

Les avancées en oncologie sont rares, mais de nouveaux traitements révolutionnaires, combinant anticorps et chimiothérapie, apportent un nouvel espoir.

Traditionnellement, la chimiothérapie attaque indistinctement cellules saines et cancéreuses, entraînant de nombreux effets secondaires. Désormais, des anticorps innovants, capables de cibler spécifiquement les tumeurs, ont été développés. 

Couplés à la chimiothérapie, ces anticorps permettent d'attaquer uniquement les cellules cancéreuses. Cette avancée promet d'améliorer significativement le pronostic de nombreux cancers, avec la possibilité d'intégrer jusqu'à six chimiothérapies différentes sur une seule molécule.

Le cancer du sein, notamment dans ses formes les plus agressives, est directement concerné par ces avancées. La chimiothérapie, associée à des anticorps, augmente les chances d'éliminer la tumeur tout en réduisant les effets secondaires, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. 

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Le nouveau traitement réduit également de moitié le risque de récidive à trois ans, offrant un espoir pour les cancers du sein très agressifs, comme les triples négatifs, souvent résistants aux traitements classiques. Cette innovation, déjà en pratique, pourrait transformer le pronostic de nombreux cancers, bien que la sélection des patients reste cruciale.

Autre bonne nouvelle, cette fois pour le cancer du poumon. Un traitement chinois innovant utilise des anticorps couplés à la chimiothérapie pour cibler le type de cancer du poumon le plus fréquent. Ce traitement réduit le risque de progression de la maladie de 40%, surpassant ainsi tous les traitements précédents.

Par ailleurs, l'immunothérapie est parfois utilisée pour traiter le cancer du poumon. Le principe est simple : les cellules du système immunitaire du patient sont prélevées, boostées, puis réinjectées pour que le système immunitaire attaque le cancer. Cette approche a également prouvé son efficacité dans le cancer de la vessie, en réduisant le risque de récidive ou de décès.

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