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Gisèle Pelicot est devenue une icône féministe, en France et à l'international.
Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
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Un an après le premier verdict du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot se retrouve une nouvelle fois dans une salle de tribunal, face à l’un de ses agresseurs présumés. Condamné en première instance à neuf ans de prison, Husamettin D., 44 ans, est le seul homme à avoir maintenu son appel. Ce jeudi 9 octobre 2025, une peine alourdie à 12 ans a été requise à son encontre.
La veille, devant la cour d’appel de Nîmes (Gard), il s’était enlisé dans le déni. Face à la septuagénaire, devenue l’icône de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes, il avait affirmé n’avoir "commis aucun viol " : "J’ai fait un acte sexuel, j’ai jamais violé personne", a-t-il clamé, allant même jusqu’à se présenter comme une " victime" de Dominique Pelicot.
Pourtant, la journée s'était ouverte sur la diffusion de vidéos insoutenables, où l’on voyait l’accusé commettre des actes sexuels sur Gisèle Pelicot inerte, ronflant parfois bruyamment. La plaignante avait répliqué avec force : "Assumez vos actes et arrêtez de vous cacher derrière votre lâcheté ! Qu’il ait pu croire que j’étais consentante, c’est absolument abject."
Lors de l’audience, Gisèle Pelicot a également évoqué l’onde de choc que cette affaire a provoquée dans tous les aspects de sa vie. Elle a notamment confié être en cours de dépistage d’un possible cancer du col de l’utérus : "Je dois subir une biopsie du col de l’utérus. On pense que ce sont des cellules cancéreuses", a-t-elle expliqué, rappelant qu’il ne s’agissait que d’une des nombreuses séquelles avec lesquelles elle devrait vivre.
Cette maladie pourrait être liée aux agressions qu’elle a subies pendant près de dix ans, période durant laquelle son ex-mari la droguait à son insu pour la violer et la livrer à des dizaines d’hommes recrutés sur Internet. Après son dépistage en 2020, peu après l’arrestation de Dominique Pelicot, elle a découvert avoir contracté quatre infections sexuellement transmissibles, ses violeurs n’ayant jamais utilisé de préservatif. Or, certaines IST constituent des facteurs de risque pour le développement d’un cancer. C’est le cas notamment des virus HPV dits "à haut risque oncogène", connus pour être associés à des cancers du col de l’utérus.
Pour rappel, Dominique Pelicot, principal accusé de cette affaire, avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en décembre 2024. Il avait décidé de ne pas faire appel de sa condamnation,
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